Sa requête n’aura donc rien changé. Paul Gnimagnon ne sera pas candidat aux législatives prochaines. Tous les autres candidats de la liste de la Coalition pour une alternance républicaine (Car) aussi. Le recours pour contrôle en inconstitutionnalité du refus de réception de la liste Car opposé par la Commission électorale nationale autonome (Cena) a été rejeté. La Haute juridiction a, dans une décision rendue le 12 mars 2015, montré qu’en refusant de réceptionner la liste Car parce qu’elle n’a présenté que 62 candidats titulaires et 48 suppléants au moment du dépôt de ses dossiers de candidature, la Cena n’a pas violé la Constitution. Elle a démontré que l’article 351 du Code électoral exige : « Les partis politiques ou alliances de partis qui désirent prendre part aux législatives sont tenus de présenter des listes de candidats dans toutes les circonscriptions électorales. Chaque liste comprend un nombre de candidats égal à celui de sièges à pourvoir. Chaque candidat a un suppléant qui figure sous cette appellation sur la liste »
Le rêve de Christine Ouinsavi brisé
A travers sa décision 15-004 du mars 12 mars 2015, la Cour constitutionnelle a définitivement brisé le rêve de l’ancienne ministre, Christine Ouinsavi. Elle ne peut plus être candidate aux législatives de 2015. La Haute juridiction a en effet montré que sa demande d’ordonner à la Cena son retrait de la liste Fcbe est sans objet puisque les mandataires de la liste cauri l’ont remplacée par le sieur Babatoundé Kakpo Zannou dans le cadre des dernières modifications apportées à leur dossier. La Cour constitutionnelle a par ailleurs rejeté la demande d’inscription de l’ancienne ministre sur la liste Ufedd-Bénin nouveau en qualité de tête de liste dans la 22ème circonscription électorale.