Bénin/justice/cour d’assises/1ère SESSION 2015 : Nazaire Bokodaho écope de 8 ans de travaux forcés pour viol sur mineure

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Publié le jeudi 19 mars 2015 | ABP

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Le palais de justice de Cotonou

Cotonou - La Cour d’assises a condamné, mercredi, dans le 9ème dossier inscrit au rôle de sa 1ère session 2015 qui se déroule dans les locaux de la Cour d’appel, Nazaire Bokodaho à 8 ans de travaux forcés pour viol à Womey (Cotonou) sur une fillette de 10 ans.

Le résumé des faits souligne que le mercredi 05 mai 2010, aux environs de 15 heures à Womey (arrondissement de Godomey), une fillette âgée de 10 ans se rendait aux toilettes lorsque Nazaire Bokodaho qui vivait dans la même concession qu’elle l’avait tirée dans l’un des compartiments de la salle de toilette et l’aurait contrainte à des relations sexuelles. La petite, à son retour des toilettes, ne pouvait plus marcher correctement. L’épouse de Nazaire Bokodaho ayant fait le constat, l’a interpellée. Elle fut conduite chez dame Edwige Mensah à qui sa mère l’a confiée avant de se rendre à l’hôpital.

Interpellé et inculpé de viol sur mineure, Nazaire Bokodaho a nié les faits mis à sa charge tant à l’enquête préliminaire qu’à l’interrogatoire de première comparution en clamant son innocence. Cependant, il les a reconnus à l’interrogatoire au fond.

Le certificat médical délivré par le médecin gynécologue conclu à un viol. Le casier judiciaire de l’accusé Nazaire Bokodaho est vierge alors qu’il a déclaré, lui-même, avoir été condamné une fois pour vol.

L’enquête de moralité a révélé qu’il aurait fait une fois la prison pour tentative d’empoisonnement, mais qu’il a eu une bonne conduite dans le quartier. Il est un travailleur calme et timide.

L’accusé ne présente aucun trouble de la pensée ni du comportement. Ses propos sont cohérents et bien structurés. Suite à une audience à huis-clos, la Cour présidée par Eliane Bada Padanou l’a condamné à huit (08) ans de travaux forcés. Les accesseurs sont Romaric Azalou et Eliane Akovolahou Tohozin. Le Ministère public a été assuré par Georges Gbaguidi. La plume a été tenue par le greffier Angeline Tossa Soares.

ABP/JMN/JFH