Si la gestion des affaires au sommet du gouvernement piétine et freinent le développement, cela mérite de s’interroger sur la performance et l’efficacité de certains membres du gouvernement... Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui ont encore, malgré la nouvelle dynamique que le Chef de l’Etat veut imprimer aux œuvres de développement, les yeux couverts de brume et qui ont du mal à faire bouger les choses comme il se doit au sein de leur département ministériel respectif.
La situation pourrait avoir suscité un remaniement ministériel digne du nom, un profond remaniement ministériel qui aurait dû projeter ces ministres de faibles performances du gouvernement afin de les remplacer par de nouveaux plus efficaces, capables d’accompagner le Président dans sa vision de développement. Mais hélas. C’est à un remaniement technique du gouvernement que nous assistons depuis hier. Alors que le mal est plus profond que ça. En tout cas, la situation qui prévaut actuellement au niveau de l’organisation du concours de recrutement des agents permanents de l’Etat par exemple en dit long et le ministère en charge de la fonction publique est pointé d’un doigt accusateur. Ce ministère manque depuis un certains temps de promptitude à apprécier la situation d’autant plus que cela relève de ses responsabilités. Depuis que cette affaire a éclaté, personne du rang des autorités directement concernées par la crise n’est monté au créneau pour éclairer la lanterne des populations. Il est vrai, le lundi 4 février dernier, le Directeur de la programmation et de la prospective du ministère du travail et de la fonction publique a, dans un entretien sur la télévision nationale, tenté vainement de justifier son ministre.
Manifestement, le Chef du gouvernement devrait rompre le silence et siffler la fin de la récréation. Tout comme ce ministère, d’autres ministères, notamment celui du commerce, sont mal en point. Ce ministère par exemple éprouve maintes difficultés dans l’organisation des élections consulaires de la Chambre du Commerce et d’Industrie depuis déjà plusieurs mois. Pour plus d’un, avec plus d’efficacité et de performance cette question aurait pu avoir déjà une suite favorable et on aurait déjà passé à autre chose.
Quant au ministère en charge de l’environnement, il est actuellement dans le sale dossier de la construction du siège de l’assemblée nationale et aurait fait preuve de sa légèreté. Selon certains observateurs, ce ministère est en passe de montrer son inefficacité et constitue une entrave aux actions de développement du fait de sa défaillance. Le chef de l’Etat a encore du travail à faire s’il tient vraiment à assainir son entourage et aller vers un réel développement de la nation.