Les populations appellent au secours les autorités béninoises notamment celles en charge de l’enseignement général et de la formation technique et professionnelle par rapport à la vente illicite du domaine du CEG de Kétou dans le département du Plateau. Un cri de détresse, qui intervient après le morcellement de huit hectares sur les 24 octroyés par acte de donation à l’Etat et partagés entre conseillers, agents et complices à en croire les populations.
La vente de domaine public érigée en règle d’or dans certaines villes du Bénin est aussi de mise dans la commune de Kétou. C’est ce qu’il
convient de retenir suite à la dénonciation intervenue vendredi dernier au sujet du bradage et de la vente du domaine du collège d’enseignement général de Kétou.
Huit hectares sont déjà partis en fumé sur le total de 24 accordés au CEG. Le maire, certains de ses conseillers et agents à en croire les populations mécontentes, seraient à l’origine de ce scandale foncier, source d’une grande polémique à la veille des législatives du 26 Avril prochain.
Une opportunité de sanction si dans l’urgence lumière n’est pas faite
sur ce scandale foncier, qui joue contre le développement de la commune. Les populations sont donc déterminées à en savoir de mieux sur l’authenticité des conventions de vente détenues par les supposés acquéreurs et ce qui justifie les maisons bâties par l’autorité
communale sur ledit domaine.
Les populations estiment que les forces politiques de toute tendance doivent se donner la main et agir en intelligence avec l’association de développement et celle des parents d’élève pour tirer cette triste affaire au claire le plus vite que possible. Car il s’agit de Kétou, la ville dont le développement leur tient à cœur, et c’est bien le moment de le prouver selon lesdites populations.
N.A