Un peuple sans histoire est un monde sans âme», dit-on. Et c’est pour retracer son histoire et replonger les jeunes générations et les étrangers dans son bain culturel, que la communauté Mokolé d’Angaradébou dans la commune de Kandi regroupe chaque année, ses fils et filles dans un grand événement aux airs de retrouvailles. Cette année, ce festival qui est à sa troisième édition s’est déroulé dans le village d’Alfakoara et a connu la présence de nombres de cadres et personnalités politico-administratives de ladite ville dont le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. A l’ouverture des hostilités, le président du comité d’organisation Matrifou Gounou s’est félicité de la tenue effective de ce grand rendez-vous avant de rappeler que le festival des arts et cultures Mokolé est né, pour corriger l’acculturation de la jeune génération et porter à la connaissance du grand public, les richesses culturelles et culinaires de ce peuple migrateur du Nigéria et installé dans les villes du nord Bénin en l’occurence Kandi, Malanville et environs. Le député Patrick Yérima a félicité les Mokolés pour cette initiative fédératrice qui montrent à tout point, l’unité des fils et filles de cette communauté dans leur identité culturelle. Laquelle identité, est l’une des voies royales qui mènent au développement dira-t-il. Le ministre de l’Agriculture tout en s’estimant au milieu de ses frères et sœurs puisqu’ayant aussi une origine Mokolé, a laissé entendre qu’un peuple ne peut être reconnu qu’à travers sa culture. C’est pourquoi, tout en félicitant les organisateurs de ce festival, Azizou El-Hadj Issa a émis quelques suggestions qui pourront rendre plus solennelle ces retrouvailles. Il a ainsi invité les fils et filles Mokolé a cultivé les valeurs qui mèneront leur communauté vers le développement dans l’entente.