Poursuite de l’ancien ministre Lawani devant la HCJ : Me Djogbénou écrit au Parlement #aCotonou

Politique

Poursuite de l’ancien ministre Lawani devant la HCJ : Me Djogbénou écrit au Parlement

Publié le vendredi 8 fevrier 2013 | La Tribune de la Capitale

© Autre presse par DR
Soulé Mana Lawani, ancien ministre de l’économie et des finances du gouvernement de Boni Yayi

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( l’ancien argentier charge à nouveau le pouvoir Yayi)

La demande de poursuite devant la Haute Cour de Justice de l’ancien ministre des finances Soule Mana Lawani, déposée par le Chef de l’Etat à l’Assemblée nationale dans le cadre du dossier du siège du Parlement, a été programmée pour être examinée au cours de la session extraordinaire initialement prévue pour le lundi 04 février dernier mais reportée sine die. Mais en prévision de cette étude, 48 heures avant, c’est-à-dire le 02 février 2013, Me Jospeh Djogbénou appelé à défendre Soulé Mana Lawani, a écrit à Mathurin Nago, Président de l’Assemblée nationale et à l’ensemble des 82 autres députés. Parmi les documents parvenus à notre rédaction, et en annexe au courrier adressé aux parlementaires, se trouvent des pièces qui montrent les justifications de l’acte posé par Soulé Mana Lawani dans le processus de l’attribution des marchés relatifs à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, voici les mots introductifs de Soulé Mana Lawani dans ce nouvel épisode politico-judiciaire entre lui et Boni Yayi : « L’absence de chefs d’accusation me concernant tend à montrer que dans le Bénin d’aujourd’hui, seuls les plus forts doivent avoir une histoire. Ils sont au-dessus des autres, parce qu’ils ont le pouvoir pour agir en toute impunité. Ils peuvent réduire en silence qui ils veulent. Mais heureusement, l’histoire nous enseigne que les forts ne sont jamais assez forts pour demeurer forts tout le temps. Qui vivra verra. Malgré moi, je détiens un triste record: le seul ministre du Bénin avec 2 demandes de poursuite devant la HCJ. Que la politique est cruelle ? Cependant, tout ne saurait être permis en politique : il y a tout de même une éthique et une morale en politique… »

Francis Z. OKOYA

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