(La Cour constitutionnelle pour sauver les meubles)
Les nombreuses négociations et tentatives sont infructueuses. Les députés n’arrivent pas accorder leurs violons. La plénière d’hier lundi 23 mars 2015 qui devrait permettre la désignation de leurs représentants aux postes de vote n’a pu se tenir. Les députés présents ont poireauté à l’Hémicycle sans une suite favorable. Le blocage persiste et seule la Cour constitutionnelle pourra décanter la situation.
Plusieurs raisons expliquent le blocage relatif à la désignation des agents électoraux déploré actuellement au Parlement. Il y a la clé de répartition du fait du déséquilibre au niveau du nombre de sièges à partager entre la majorité et la minorité. L’équation qui bloque le processus est le fait que la minorité se retrouve avec 30 députés et trois groupes parlementaires tandis que la majorité se taille la part du lion avec 53 députés pour 5 groupes parlementaires. Beaucoup de députés de la majorité étant devenus opposants après l’adoption de la clé de répartition, ceci change les donnes. Les tractations dans les coulisses n’ont pu rien donner, il a juste été dit que certaines listes sont prêtes. D’ailleurs, le président Mathurin Coffi Nago était hier soir dans le bureau de la présidente de la commission des lois Hélène Aholou Kèkè. Mais rien n’a pu filtrer de leurs discussions. Ce qui est constaté est que les députés n’ont pas travaillé. La plénière n’a pu se tenir. Or, les élections sont prévues pour le 26 avril 2015 et la Cena doit disposer des listes à temps afin de ne pas organiser une élection bâclée. Ce qui signifie donc que si la situation persiste à l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle pourrait agir pour trouver une sortie de crise.
Kola PAQUI