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© Autre presse par DR
Enseignants de l` ecole beninoise |
La fédération des syndicats de l’éducation nationale affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Fesen/ Cstb) observe depuis hier, mardi, 24 mars 2015, un mouvement de paralysie de 72 heures renouvelable chaque semaine dans le secteur éducatif. Ceci pour exprimer son mécontentement face à la proposition du gouvernement et exiger la satisfaction totale de leur plateforme revendicative.
Les établissements scolaires connaissent des mouvements de perturbations depuis hier. Et pour cause, la Fesen/ Cstb a déclenché depuis hier, une grève renouvelable de 72 heures par semaine pour contraindre le gouvernement à leur donner gain de cause. Les manifestants exigent entre autres, la levée immédiate de toutes les entraves aux libertés démocratiques, l’extension aux enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, de l’application du décret 2011-505 du 05 août 2011, portant revalorisation de 25 % d’indice de traitement des salaires de tous les agents de l’Etat, la sédentarisation des professeurs vacataires du secondaire et la réintégration de ceux qui ont été remplacés par les stagiaires de l’Anpe et les volontaires; la signature et la sortie des contrats, avenants, de tous les actes administratifs, le paiement des salaires avec rappels des contractuels du secondaire et des contractuels communautaires, éducateurs et éducatrices du primaire et de la maternelle sans oublier le personnel administratif des circonscriptions scolaires, des deux ordres d’enseignants qui travaillent sans contrat et sans salaire depuis des années ; la levée immédiate de la mesure scélérate prise par la Direction des examens et concours du Memp, la relance et l’achèvement sans délai des processus de reversement des Ace en Ape et la prise en compte du diplôme du Bepc et du Ceap pour le reversement des éducateurs et éducatrices qui en sont titulaires; le rétablissement des primes spécifiques et de rendement aux enseignants en poste sédentaire. La Fesen/Cstb menace de durcir également le ton au cas où le gouvernement persisterait à ne pas satisfaire leurs revendications.
A. B
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