Attention aux âmes sensibles. Un jeune garçon, la dizaine environ, vêtu d’un uniforme Kaki, allongé sans vie au sol, face contre terre, le front fendu jusqu’au crâne facial. Juste à côté du corps inerte, un pavé visiblement couvert du sang.
C’est la découverte macabre faite, sous un manguier non loin de l’Institut National de la Jeunesse, de l’éducation physique et sportive (Injeps), en allant à l’Assemblée Nationale à Porto-Novo, au quartier Oganla, par les populations des environs, tôt dans la matinée d’hier jeudi 7 février. Devant un tel acte, celles-ci n’ont pas perdu du temps pour alerter les forces de l’ordre qui elles-aussi se sont dirigées sur les lieux, dans les minutes suivantes. «On a toujours réclamé de la lumière dans la zone, mais jamais…», se désolent certains témoins. Quant à d’autres, c’est simplement insoutenable et inhumain. Selon les constats faits par les éléments de la police de la ville de Porto-Novo, il s’agirait visiblement d’un meurtre. Et pour en savoir plus, un médecin a été dépêché sur les lieux.
Pour la chef quartier par intérim, c’est intolérable. Car elle se demande, ce qu’un jeune écolier de cet âge pourrait avoir fait pour mériter ce sort. Cependant, «C’est une grande voie, ici et il est temps que les autorités pensent à l’éclairer», a-t-elle exhorté. Quant au médecin et les forces de l’ordre, ils se sont gardés de répondre à nos questions. Jusqu’à l’heure de notre départ des lieux, les forces de l’ordre n’avaient pas encore pu identifier la victime. Par ailleurs, en attendant de plus amples enquêtes pour avoir une idée des auteurs de ce crime crapuleux, le cadavre a été confié à la voirie de la ville de Porto-Novo.
