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Remaniement technique du gouvernement : la preuve que l’Unamab voulait la tête de Gbèdo
Publié le vendredi 8 fevrier 2013   |  Le Matinal


Akuavi
© Autre presse par DR
Akuavi Marie-Elise Christiana GBEDO
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Porte-Parole du Gouvernement (GS/MJLDH-PPG)


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Les magistrats se réjouissent du départ de Me Marie-Elise Gbèdo du ministère de la Justice. Hier 07 février 2013, Michel Adjaka, le président du syndicat réunissant les membres de cette corporation, a dit sa joie et montre ainsi que la ministre était réellement une cible pour les magistrats. C’était à la faveur d’un entretien accordé à la radio Océan Fm.

L’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) voulait la tête de l’ancien Garde des Sceaux. Si c’est une réalité connue des observateurs de la scène sociopolitique nationale, tant les magistrats ne rataient aucune occasion pour étaler leur objectif au fort de la crise avec le ministre Gbèdo, l’Union a confirmé cette volonté au lendemain du remaniement technique du gouvernement. Le président de l’Unamab a en effet exprimé sa joie et certainement celle de tous les syndiqués hier. « A l’Unamab, nous ne pouvons que remercier le président de la République pour avoir vu juste », a-t-il fait savoir. Il a ajouté : « … J’estime qu’à partir de cette action, le calme et la paix pourront regagner la maison Justice ». Des propos qui montrent que l’objectif, c’était d’obtenir le départ de l’avocate qui s’est brouillée avec ses collaborateurs. A entendre le président Michel Adjaka, si le changement de Garde des Sceaux ne sonne pas en lui-même la fin de la tension dans la maison Justice, « les conditions sont réunies pour qu’il y ait accalmie ». « Madame le Garde des Sceaux entrant est jeune. Elle est de la génération de ceux qui sont dans le bureau de l’Unamab », a-t-il indiqué. Mieux, il a indiqué que Réckya Madougou a une capacité d’écoute, le sens de dialogue et de concertation qui sont « des atouts majeurs » que l’Unamab n’a pas retrouvés chez Me Marie-Elise Gbèdo.

Abdourhamane Touré

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