Suite au réajustement ministériel intervenu le mardi 5 février 2013, le ministre Réckya MADOUGOU a passé service à sa collègue Sofiath ONIFADE. C’était Jeudi dernier au Palais de Congrès de Cotonou, dans une ambiance bon enfant.
Après avoir passé plus de 4 ans à la tête du ministère en charge de la Microfinance, Réckya MADOUGOU quitte son personnel pour sa nouvelle destination, celle du ministère de la Justice. Mais en avant, elle a transmis les dossiers de ce département à la nouvelle maîtresse de maison, Sofiath ONIFADE, précédemment ministre en charge du Commerce.
Devant parents, amis et travailleurs du ministère, Réckya MADOUGOU a présenté quelques grandes lignes des défis qu’elle est parvenue à relever ensemble avec ses collaborateurs. Au nombre de ces défis, elle a cité l’accompagnement de l’assainissement des interventions du fonds national de la micro-finance (FNM), l’audit de l’ensemble des institutions de micro-finance (IMF) partenaires du FNM dans le cadre de la gestion du microcrédit aux plus pauvres (MCPP), la mise en quarantaine des IMF dont le niveau de dégradation du portefeuille est trop élevé, l’adoption de normes professionnelles de gestion applicables au programme MCPP et à chacune des autres interventions spécifiques du FNM, l’augmentation considérable du nombre de bénéficiaires (moins de 500.000 en 2008 à plus d’un million en 2013.), l’élévation aux normes professionnelles de gestion et particulièrement aux normes internationales dont celle Iso 9001 2008 du management et de la gouvernance du FNM, le démarrage des travaux de construction du siège du FNM sur fonds propres, la mise en œuvre de l’essentiel des neuf recommandations etc. En dépit de ces réalisations, le ministre MADOUGOU a indiqué que beaucoup d’autres chantiers sont ouverts et méritent d’être poursuivis et achevés. A ce titre, il s’agira de déclencher le processus d’élaboration de la nouvelle version du document de politique de développement de la micro-finance, de donner à la commission de recouvrement des créances des IMF un nouveau visage, de mobiliser les acteurs pour le financement du plan national d’action pour l’emploi 2002-2016, de trouver une solution au problème de logement de quelques structures du ministère, de mettre en œuvre le plan de formation et surtout de procéder au redéploiement du personnel, etc. Quant à son successeur, Sofiath ONIFADE, elle a bien pris la mesure des enjeux, des défis qui sont les siens. Elle a, par ailleurs, rassuré son prédécesseur et les travailleurs que la mission sera poursuivie avec le même engagement et le même dynamisme pour l’atteinte des objectifs.