Le sujet relatif à la révision de la Constitution a été évoquée à la conférence de presse organisée hier 10 juillet 2013 par les responsables du Conseil d’orientation et de supervision des opérations de correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Répondant à une interrogation d’un journaliste qui voulait savoir ce qui allait se passer au cas où le Chef de l’Etat, pour son projet de révision de la Constitution, n’aurait pas obtenu des députés la majorité qualifiée et qu’il aurait envie de recourir au référendum, l’honorable Sacca Lafia n’y est pas allé par quatre chemins. « A partir d’aujourd’hui, il ne peut pas y avoir une élection politique chez nous sans se référer à la Liste électorale permanente informatisée. Je pense que le référendum est une élection. Il faut que cette liste-là soit prête s’il doit y avoir n’importe quelle élection. Il faut que cela soit clair dans tous les esprits. Je pense que les premiers utilisateurs de cette liste que nous sommes en train de corriger, ce sont les élections communales et municipales. S’il doit y avoir référendum, certainement que ce serait avec cette même liste-là », a dit l’honorable Sacca Lafia. Et lorsqu’on s’en tient à la planification faite par le Cos-Lépi qui projette finaliser la correction de la Lépi en novembre 2013, la conclusion coule de source. 2014 sera bel et bien le temps des grandes manœuvres en ce qui concerne les élections communales et la révision de la Constitution.