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Marche de soutien pour la révision de la Constitution à Péhunco: et si Mémouna Kora Zaki s’occupait du cas du derniers concours d’Ape ?
Publié le vendredi 12 juillet 2013   |  L'INFORMATEUR


La
© Autre presse par DR
La ministre du travail et de la fonction publique, Mêmouna Kora Zaki


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La question de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 préoccupe également la ministre du Travail et de la Fonction publique. Mémouna Kora Zaki a organisé, courant la semaine, une marche de soutien dans l’Atacora pour démontrer l’adhésion des populations au projet de révision de la Constitution. Pendant ce temps, les candidats ayant été déclarés admis pour le dernier concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat dans le compte du ministère de l’Economie et des finances sont encore à la maison sans savoir leur destination.

Les candidats déclarés admis pour le concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat dans le compte du ministère de l’Economie et des finances organisé en décembre 2012 sont encore à la maison. Pendant que la polémique des magouilles demeure non clarifiée par la commission de Amos Elègbè, la ministre du travail et de la fonction publique dirige les marches de soutien pour la révision de la Constitution. L’attitude de Mémouna Kora Zaki n’arrange pas beaucoup de ces jeunes sans emploi admis pour ce concours qui demeurent dans l’oisiveté et qui n’attendent qu’à être insérés dans la fonction publique. De sources dignes de foi, on apprend que la mise à disposition de ces nouveaux admis dans la fonction publique aurait posée quelques problèmes eu égard aux polémiques sur les magouilles dénoncées. Les syndicalistes de l’administration des finances seraient opposés à leur intégration. Dans ces conditions, la question qui taraude les esprits est de savoir, si ce concours sera annulé ou repris ? Pour ces jeunes en attente de prendre fonction, la question de la révision ou non de la Constitution est leur dernière préoccupation. Mais, apparemment, cette situation ne préoccupe guère la ministre du Travail et de la Fonction publique. C’est plutôt, la révision de la Constitution qui la préoccupe au point où elle dirige une marche des populations de Péhunco réclamant la révision de la loi fondamentale. Pour le moment, la révision de la Constitution est d’abord au niveau de l’Assemblée nationale et il revient aux élus parlementaires de juger de son opportunité. Ainsi, au lieu de mettre le débat de la révision de la Constitution dans la rue, les préoccupations majeures du peuple devront être le champ de bataille de ces ministres qui descendent dans la rue pour évoquer un soutien à l’initiative. Des solutions aux questions fondamentales touchant à la vie de plusieurs centaines de jeunes, telles, l’insuffisance des salles de classe, d’amphithéâtres, l’emploi des jeunes devraient en effet être priorisées.

Il est vrai, la Constitution du 11 décembre 1990 comporte des lacunes à combler. Mais il est également vrai, sa révision n’est pas pour le moment la solution pour le problème du chômage ou du sous-emploi qui complique l’avenir de ces nombreux jeunes qui constituent l’avenir du Bénin.

Constant ADJAHOUNGBA

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