Le ministre de l’Environnement de l’Habitat et de l’Urvanisme n’est pas au bout de ses peines. Après le scandale de la construction du nouveau siège du Parlement à Porto-Novo, c’est le dossier de lutte contre l’érosion côtière qui refait surface.
Depuis le mois de décembre 2012, les travaux engagés en vue de lutter contre l’érosion côtière à Cotonou sont bloqués. Et pour cause, une affaire de surfacturation que les bailleurs de fonds refusent de cautionner. D’un coût initial de 32 milliards en 2008, le montant global prévu pour ce projet est passé à 40 milliards en 2010 puis à 50 milliards actuellement selon nos sources. Face à la saignée financière, les partenaires financiers ont préféré geler les décaissements. En conséquence, les travaux sont bloqués jusqu’à nouvel ordre. Si rien n’est fait dans l’immédiat, le peu de rocher entreposé tout le long de la côte risque d’être emporté par les vagues et les entreprises seront obligés de reprendre les travaux.
Un gros éléphant blanc en perspective qu’il faudra éviter à tout prix. C’est pourquoi, quelques riverains ont commencé par donner de la voix à travers les médias, car les béninois ne comprendront pas pourquoi ce projet dont l’accord de financement a été autorisé par ordonnance ( le parlement ayant rejeté) du Chef de l’Etat soit encore à ce stade.
Le Ministre Blaise Ahanhanzo est donc interpellé et il sied qu’il prenne ses responsabilités.
