Le Président du parti Conscience citoyenne, M. Moukaram Badarou souhaite le respect des normes et un débat national avant d’engager la révision de la Constitution. Bien qu’étant apparenté à la mouvance présidentielle, il exclut toute action non consensuelle. Il l’a fait savoir hier dimanche 14 juillet 2013 sur la radio Océan Fm.
Pour le Président du Parti politique Conscience citoyenne, M. Moukaram Badarou, la révision de la Constitution est l’affaire de tous les Béninois. Il ne s’agit pas d’un sujet tabou. De ce fait, toutes les tendances politiques, voire tous les Béninois doivent se prononcer sur le sujet. C’est pour cela qu’il pense qu’autant les partisans de la mouvance sont en train de donner leur point de vue, autant on doit permettre à l’opposition aussi de se prononcer. La démarche doit être consensuelle. L’engagement de certains ne doit pas empêcher les autres de donner leur position. Moukaram Badarou rappelle que la Constitution a prévu les normes pour sa révision. Il faut pouvoir les respecter. Mieux, il faut nécessairement un débat national bien organisé sur le sujet. Il faut une sensibilisation du peuple sur le contenu. Ceci est fondamental pour recueillir le consensus national autour d’une éventuelle révision. Il n’est pas pour une marche à sens unique qui pourrait entraîner des difficultés à l’avenir. Pour M. Badarou, il faut respecter le consensus pour aller à la révision de la Constitution. Au-delà de tous, il y a des fondamentaux dont toute révision doit tenir compte. « Nous ne jouerons pas à l’hypocrisie », a déclaré M. Moukaram Badarou qui pense que personne ne doit se laisser mener simplement dans un sens ou dans l’autre. Cette position consensuelle a été exprimée hier par le Président du parti Conscience citoyenne qui a souhaité que cet esprit anime tous les Béninois.