L'attente n'aura été que de courte durée. Les candidats à l'examen du baccalauréat 2013 sont fixés depuis le samedi dernier sur leur sort.32, 35% au plan national, c'est le taux de candidats déclarés admissibles par Alphonse da Silva, directeur de l'office du BAC lors de la première délibération de cet examen.
Pour les 103050 candidats ayant composé pour le Bac 2013, seulement 32226 sont déclarés admissibles, soit un taux de 32,35%. Un taux d'admissibilité qui, au regard du verdict de l'année écoulée qui était de 34%, exprime une baisse de la prestation des candidats. Une situation qui s'explique selon le directeur de l'office du BAC par le faible niveau des apprenants qui n'ont eu que le résultat de l'effort fourni. En général, les résultats sont acceptables dans les séries A, B, C, E, F, G et Eau et Assainissement. La série F2 vient en tête de peloton avec 64,23%. Par contre, la série D a connu un recul remarquable. Elle tient la lanterne rouge avec un taux de 20%. Selon le directeur de l'office, il faut des réformes profondes en matière d'orientation dans cette série D. Mais chose paradoxale, la première au BAC 2013 est une fille de la série D, une série dans laquelle les voix s'étaient levées pour fustiger la composition de certaines épreuves dont notamment, la SVT, les sciences physiques et les mathématiques. Elle a obtenu une moyenne totale de 18, 095. Du nom de Makpounkou Houéssou Fifamè Clélia Ariane, elle est élève du collège catholique Saint Augustin. A titre illustratif, elle a obtenu successivement 20/20 en Mathématiques, 20/20 en Science de la vie et de la terre (Svt), 17/20 en Physique, 18/20 en Histoire géographie, 18/20 en Anglais, 15/20 en Philosophie et 15/20 en Français. A rappeler que les épreuves facultatives démarrent ce matin et se poursuivront jusqu'à demain mardi 16 juillet. Quant aux épreuves sportives, elles sont programmées pour jeudi et vendredi prochain pour donner lieu à la deuxième délibération. Ceux qui jusque-là n'auraient réuni la moyenne subiront les épreuves orales, ainsi, assisterons-nous à la troisième et dernière délibération.
