Le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’, Moukaram Badarou était hier dimanche 14 juillet l’invité de l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la radio ‘’Océan Fm’’. Dans ses déclarations, il s’est félicité de l’ouverture du débat entre révisionnistes et antirévisionnistes de la Constitution du 11 décembre 1990.
« C’est des discussions que jaillit la vérité… », a déclaré le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’, Moukaram Badarou (photo)au sujet de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990.
Pour lui, le débat ouvert sur ce sujet est l’expression de la vitalité de la démocratie béninoise. Mais, il a suggéré qu’il y ait un débat national sur la question, afin d’aplanir les divergences. « Il faut une large concertation, la sensibilisation du peuple et des débats autour de la révision de la Constitution… », a déclaré Moukaram Badarou. Pour lui, il faut remplir ses conditions, avant toute révision de la Constitution du 11 décembre 1990. D’après l’invité de la radio ‘’Océan Fm’’, les uns et les autres doivent s’inscrire dans la vision de la conférence nationale de février 1990 autour d’une quelque modification de la loi fondamentale. « A notre niveau, nous suivons le débat de très près… », a-t-il fait savoir. Moukaram Badarou s’est également prononcé sur le retard observé dans l’organisation des élections communales et municipales. « Dans une bonne démocratie, les élections doivent se dérouler à temps réel… », a déclaré le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’, Moukaram Badarou. Pour lui, au lendemain des élections de 2011, les différents acteurs politiques devraient prendre très tôt les mesures nécessaires pour la tenue à bonne date des élections communales et municipales à travers la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). « C’est dommage qu’on en soit là aujourd’hui… », a-t-il fait savoir. Pour cela, Moukaram Badarou a invité les membres du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi à travailler d’arrache-pied, afin que lesdites élections se tiennent dans les meilleurs délais possibles dans l’intérêt supérieur de la Nation. « Une bonne élection n’a pas de prix. Au sein de notre parti, nous suivons la situation de près… », a-t-il indiqué. De ce fait, le président du parti ‘’Conscience citoyenne’’ a souligné que les Béninois doivent renouer avec les repères. « L’essentiel des problèmes du Bénin aujourd’hui est une question des valeurs. Il y a l’irrespect de la chose publique. L’argent est devenu maître à divers niveaux… », a-t-il déploré.
