Les coordonnateurs des réseaux des parlementaires ont restitué les résultats de leur participation aux travaux des différents Parlements sous-régionaux hier mardi 16 juillet 2013 dans le cadre de la tenue des premières journées de la diplomatie parlementaire. Ils en ont saisi l’opportunité pour présenter leurs réseaux, leurs objectifs, leurs difficultés et les perspectives.
Que font les représentants de la nation dans les Parlements régionaux ? Quels sont les impactes de leur participation à ses assemblées internationales ? Pour répondre à ces interrogations, la deuxième journée de la première édition des journées de la diplomatie parlementaire a été consacrée aux communications et débats. Ainsi, à tour de rôle, le député Issa Azizou représentant les délégués béninois au Parlement panafricain, le député Adam Boni Tessi pour le compte du Parlement de la Cedeao et le député Firmin Biokou pour le compte du Cip/Uemoa ont exposé sur les institutions internationales dont ils sont membres. Ensuite, au niveau national, le coordonnateur du réseau des parlementaires pour la microfinance et les institutions de la microfinance, Gilbert Bagana, le coordonnateur du réseau des parlementaires pour les populations, Félicien Chabi Zacharie, le coordon-nateur du réseau des parlementaires pour l’environnement, Soulé Sabi Moussa, le coordonnateur du réseau des parlementaires pour la corruption, Louis Vlavonou et le coordonnateur du réseau des parlementaires pour la sécurité routière, Lucien Houngnibo sont passés à la loge officielle pour présenter leur réseau respectif, leurs objectifs, leurs difficultés et les perspectives. Le débat qui a meublé la causerie s’est focalisé sur le parrainage des réseaux parlementaires. Les interventions en disent long. L’honorable Justin Sagui Yotto dira que tout se passe comme si les réseaux n’ont pas de chef. Aussi, les députés se sont préoccupés de la pertinence des Parlements régionaux en considérant les ressources astronomiques que l’Etat débourse pour leur fonctionnement ; c’est du moins le député Soulé Sabi Moussa qui a soulevé la préoccupation. Mais pour le président Mathurin Nago, le Bénin fait tout pour que ses cinq (05) représentants participent à toutes les activités liées aux Parlements régionaux. Et leur pertinence ne dépend pas forcément de l’argent qu’on y met, mais de leurs missions, a-t-il complété. En ce qui concerne les réseaux, le Président Nago a fait savoir qu’ils sont constitués par affinité de compétence et par affinité thématique. L’honorable Sofiath Schanou a modéré les échanges avec une main de fer dans un gang de velours. Les groupes interparlementaires d’amitié (GIA) n’ont pas été constitués. Il est prévu 49 groupes dont 18 avec les pays d’Afrique à savoir : Burkina-Faso-Côte d’Ivoire qui sera coordonné par l’honorable Gilbert Bagana ; Sénégal-Mali-Gambie-Guinée Bissau qui sera coordonné par l’honorable Orou Dèkè ; Congo-Gabon qui sera coordonné par l’honorable Sacca Lafia ; Nigéria-Niger-Tchad qui sera coordonné par l’honorable Sanni Glèlè Yibatou ; Afrique du Sud qui sera coordonné par l’honorable Hélène Kèkè ; Etats-unis d’Amérique qui sera coordonné par l’honorable Akotègnon Raphaël ; Brésil-Cuba-Haïti qui sera coordonné par l’honorable Valentin Aditi Houdé ; Canada-Québec qui sera coordonné par l’honorable Grégoire Akoffodji ; Japon qui sera coordonné par l’honorable Gbénamèto Jonas ; Chine qui sera coordonné par l’honorable Yolou Gaston. Selon le Président Mathurin Nago : « c’est une initiative du Parlement. Cela permet aux membres de ces groupes d’échanger avec les ambassades respectives. Mais le Parlement a mis du temps pour les installer. En clôturant, le Président Nago s’est félicité de la qualité des débats et des résultats obtenus.