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Le Matinal N° 4145 du 16/7/2013

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Crise électorale à la Chambre consulaire : A quoi joue t-on à la Ccib ?
Publié le mercredi 17 juillet 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
La Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Cec-Ccib)


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Selon le quotidien « L’évènement précis » dans sa livraison du mercredi 10 juillet 2013, l’un des protagonistes de la crise électorale à la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib) a prôné le strict respect de l’arrêt de la Cour suprême pour parvenir à une issue. Ce faisant, l’opérateur économique a une idée derrière la tête.

Devant le comité de médiation présidé par le président du Conseil économique et social Nicolas Adagbè et le secrétaire général de la présidence de la république, l’un des protagonistes de la crise à la Ccib a plaidé pour le respect strict de la décision de la Cour suprême. Cette prise de position du Pdg d’un groupe agroalimentaire a provoqué l’ébullition dans le rang des opérateurs économiques. Pour beaucoup, il s’agit d’un iceberg placé devant pour ne pas se conformer réellement à cette décision de la Cour suprême. Avant l’auteur de ces propos, aucun candidat encore moins acteur du processus n’avait évoqué ce sujet. Ce qui fait dire aisément que ceux qui tiennent ces propos font de la diversion. Car, ils savent qui sont les vrais responsables de ce blocage et ceux qui s’opposent par tous les moyens à l’application de l’arrêt de la Cour suprême. Ces déclarations du candidat à la présidence de l’institution consulaire sont mal venues et font naître des soupçons chez des opérateurs économiques. « C’est un non évènement, puisque cet arrêt s’impose à tout le monde. A commencer par le président de la République qui a donné le bon exemple en s’abstenant de convoquer par décret le corps électoral pour le 7 juillet 2013, comme le lui a proposé la Commission électorale consulaire », a manifesté Abdoulaye Alpha Orou Bio Zoulkarineni, opérateur économique. Il s’insurge contre l’auteur des déclarations et rappelle que le point d’choppement demeure la désignation des membres de la Commission nationale. Il faut rappeler que les différents organes mis en place pour l’organisation de ces élections ne reposent sur aucune base juridique dans la mesure où, la loi devant régir ce scrutin n’avait pas été promulguée par le chef de l’Etat avant que certains actes ne soient posés. De plus, il y a eu de graves irrégularités au cours du processus de désignation des membres appelés à conduire le scrutin. Après plusieurs plaintes, la Cour suprême également saisie de nombreuses requêtes a rendu sa décision. L’arrêt de la Haute juridiction stipule que toutes les listes électorales publiées en janvier 2013 soient annulées et que le processus soit repris avec la réinscription des opérateurs économiques qui en ont le profil. Ceci ayant été défini par les textes adoptés en Conseil des ministres. Le 25 mars 2013, le président de la République a reconnu la pertinence d’une organisation transparente des élections et a fait des suggestions. Il a souhaité que toutes les entités soient représentées à tous les niveaux du processus. Mais contrairement à ces voies indiquées pour aller à la transparence, certains s’obstinent à organiser des élections dans l’opacité. C’est ce que dénoncent des opérateurs économiques dont Abdoulaye Alpha Orou Bio Zoulkarineni. Il trouve que les propos du Pdg d’un groupe agroalimentaire ne sont rien d’autre que l’arbre qui cache la forêt.

A T

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