‘’Justice internationale : Pas d’endroit sûr pour les criminels ‘’. Tel est le thème de la conférence-débat organisée hier à la salle des actes de la Chaire Unesco par Amnesty international en partenariat avec la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie.
Destinée aux journalistes et étudiants, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la journée de justice internationale. Pendant deux heures environ, journalistes et étudiants ont été pour l’essentiel entretenus sur la justice internationale notamment la Cour pénale internationale (Cpi). En effet, la Cour pénale internationale (Cpi) est une juridiction à compétence générale et permanente. Elle est compétente uniquement si l’Etat est défaillant d’où sa complémentarité avec les juridictions nationales. Pour Ralmeg Gandaho, chargé de programme de la coalition béninoise pour la Cpi, l’objectif est de faire prendre conscience aux dirigeants du fait que la Cour pénale internationale est instituée pour connaitre de leurs éventuelles exactions.
Ainsi, ‘’il s’agit de dissuader, par l’existence de la Cpi, les dirigeants susceptibles de commettre des exactions sur les populations. Par ailleurs, il importe de souligner que Amnesty international est un mouvement impartial qui œuvre pour la libération des prisonniers d’opinion dans le monde, pour un procès équitable et rapide pour les autres prisonniers politiques, l’abolition de la peine de mort. Présente au Bénin depuis 1993, elle plaide pour une justice équitable à travers plusieurs activités comme l’éducation aux droits humains. Pétitions, plaidoyers et lettres ouvertes sont ses moyens d’action.