La phase écrite de la session de remplacement pour le compte de l'examen du baccalauréat 2013 a démarré le mercredi 17 juillet dernier dans notre pays. Une session des malades marquée aussi par une absence record des candidats.
Depuis le mercredi 17 juillet dernier a débuté au collège d'enseignement général Sainte Rita de Cotonou (le seul centre retenu au plan national) la session de remplacement de l'examen du baccalauréat 2013 pour les malades. Réservée aux candidats officiellement inscrits sur la liste des postulants à ce diplôme qui, pour des raisons de santé avérées, ne se sont pas présentés à la session unique, cette session de remplacement ne fait que revivre le pire constat de l'absence criarde des candidats. Jusqu'à cette troisième journée de composition, le point fait au niveau de la présence des candidats est alarmante : sur les 180 candidats inscrits, seuls 118 étaient présents, soit une absence de 62 candidats. Une situation qui semble mettre de l'eau au moulin de certaines langues qui agitaient comme preuve face cette absence remarquable, les nouvelles dispositions intervenues dans l'organisation du BAC 2013 qui sont de nature à démasquer les faussaires. Une thèse que semblent confirmer les statistiques effectuées par rapport à la présence des candidats lors de la session unique du 17 juin dernier. Au nombre de ces réformes, l'impression des photos des candidats sur les convocations et sur les fiches d'inscription. Ainsi, faudrait-il le rappeler, au centre de composition du collège Père Aupiais de Cotonou, 137 candidats avaient manqué le rendez-vous, 82 au centre de composition du CEG de Natitingou, 54 au CEG Godomey à Calavi, 31 au CEG Djougou et 20 au CEG Houéyogbé. Depuis le mercredi dernier donc, c'est le même constat qui se fait à cette session de remplacement encore appelée session des malades.
Charles Honvoh