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L’Union fait la Nation règle ses comptes avec Houngbédji
Publié le lundi 22 juillet 2013   |  actubenin.com




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Pire, il affirme avoir toujours du mal à comprendre comment Me Adrien Houngbédji a pu observer un revirement politique et s’acoquiner désormais avec quelqu’un qui lui a pourtant volé sa victoire et brisé son rêve, celui d’occuper le fauteuil du Palais de la Marina. « Je suis déçu par l’attitude de Houngbédji (…) La trahison de Houngbédji est inadmissible », s’est écrié le député. Réagissant au sujet relatif à la trésorerie de l’« Un » lors de la présidentielle de 2011 et répondant à Me Adrien Houngbédji courant 2012 sur une chaine de télévision privée, Saka Fikara a rappelé qu’il n’a dépensé aucun sou dans les campagnes électorales de 2011.

Bien au contraire, a-t-il estimé, l’ancien candidat à la présidentielle s’est enfui avec la caisse de l’Union fait la Nation. Des propos plutôt graves. Ils sont d’autant graves qu’ils révèlent l’état désastreux des rapports qu’entretiennent toujours l’« Un » et le Prd. Le fossé reste donc énorme entre les visions et intérêts politiques des deux familles politiques. Et cela peut rester ainsi encore pendant longtemps ou encore s’aggraver. Saka Fikara a déversé son fiel, et les premiers concernés bouillonnent. Sur Océan Fm, le Porte parole du Prd, le député Charlemagne Honfo n’a pas attendu la fin de l’émission pour s’inviter dans le débat. Il est intervenu dans l’émission et a réclamé un débat contradictoire.

Une doléance à laquelle Saka Fikara dit ne pouvoir accéder qu’après l’avis du bureau de l’Union. C’est dire que la tension reste électrique entre le Prd et l’« Un ». Et on n’est pas prêt de faire la paix. Et vu les enjeux des prochaines communales, municipales et locales, on n’est pas en mesure de miser sur un rapprochement entre les deux parties. Du moins à court terme. Et si le débat contradictoire devrait se tenir, les deux parties qui se détestent, pourraient bien faire des déballages. Elles pourraient étaler davantage leurs côtés sombres au risque de se compromettre. La démocratie ne ferait que s’enrichir. Ce qui est à craindre, ce sont les excès.

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