Attaque à main armée vendredi dernier à Calavi : Le fugitif braqueur arrêté à Hêvié

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Publié le samedi 28 mars 2015 | Fraternité

© Autre presse par DR
Insecurite

La Brigade de recherche et d’intervention (Bri) du Commissariat central d’Abomey-Calavi, une unité spécialisée de la police nationale a mis la main sur le braqueur Roger Hounkpè (22 ans), fugitif, après l’attaque à main armée du vendredi dernier à Ayitchédji-Illognissè, un quartier de l’arrondissement d’Abomey-Calavi. Elle l’a appréhendé à Hêvié Hoinmè à Calavi au domicile d’un tradi-thérapeute qui a tenté en vain d’extraire de son épaule droite la balle d’Akm qui s’y est logée. Selon le tradi-thérapeute, le blessé lui avait fait croire que ce sont des malfrats qui voulaient lui ôter la vie afin d’emporter sa moto. Ainsi, vu la gravité de la blessure, le "guérisseur traditionnel » lui a recommandé d’aller se faire soigner à l’hôpital des armées ou au Centre national hospitalier Hubert Koutoukou Maga de Cotonou. Mais celui-ci n’a pas voulu se rendre à l’hôpital. Ce qui a étonné le tradi-thérapeute qui a alerté les forces de sécurité publique pour l’aider à se débarrasser de son ‘’client’’ puisqu’il ne connaît même pas ses parents. C’est ainsi que les spécialistes de la sécurité, en l’occurrence les éléments de la Bri de Calavi sont allés le chercher et il a fini par passer aux aveux.
Pour rappel, les braqueurs s’étaient introduits au petit matin du vendredi 20 mars 2015 au domicile de Arnaud Ayihadé, l’ont bastonné, aspergé de gaz lacrymogène et tiré à bout portant sur lui avant de lui arracher 100.000 F Cfa et sa moto WAVE Honda. Et, les éléments de la Bri du commissariat Central de Calavi qui étaient déjà dans les environs se sont rapidement portés au secours de la victime. Mais, c’était sans compter avec la détermination des malfrats qui ont automatiquement ouvert le feu dès qu’ils ont aperçu la police. Résultat des échanges de tirs, les éléments de la Bri ont neutralisé deux malfrats et le 3ème avait pris la fuite. Ainsi, sur instructions fermes du Directeur général de la police nationale, le Contrôleur général de police Sèssi Louis Philippe Houndègnon, des dispositions ont été prises aux fins de le retrouver. Sa fuite n’aura donc duré que six jours.