Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Parakou ont arrêté quatre présumés trafiquants d’armes et de munitions de guerre. Dans le lot, on dénombre trois Béninois et un Ivoirien.
Ces quatre bras valides qui ont préféré s’investir dans le banditisme ne sont plus libres. Ils ont été appréhendés le week-end dernier par les éléments de la compagnie de gendarmerie de la ville de Parakou>
Malgré leur arrestation, ces hors la loi qui sont tous des repris de justice n’ont pas voulu reconnaitre les faits qui leur sont reprochés. Voulant justifier cette détention illégale de munitions, le cerveau de la bande a très tôt trouvé un bouc émissaire. " C’est un militaire qui m’a donné ces munitions afin que je les remettre à un ivoirien qui devrait les acheminer en Côte d’Ivoire " a tenté de justifier Issaka Ibrahim. Selon ce dernier, le militaire dont il parle et qui est non identifié jusque là serait lui aussi pensionnaire de l’une des prisons du pays. Lors des différentes perquisitions, des talismans et armes blanches avec lesquels ces bandits opèrent ont été facilement retrouvés et emportés par les hommes en uniforme. A l’issue de cette opération très appréciée dans le rang des populations, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Parakou, Ganiou Bandélé Coffè a salué la franche collaboration des uns et des autres. Pour lui, c’est la population qui a permis de mettre la main sur ces trafiquants d’armes de guerre. Selon certaines sources, ces divorcés sociaux seront présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Parakou dans les prochains jours.
Rodrigue Tokpodounsi
