Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bénin/Energie : Les journalistes se forment aux questions de l’électricité
Publié le samedi 28 mars 2015  |  ABP
Centrale
© Autre presse par DR
Centrale électrique de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee)




Environ 200 journalistes ont suivi, vendredi, à l’INFOSEC à Cotonou, une formation sur les activités de la Société béninoise de l’énergie électrique (SBEE).

En 2020, cette société étatique mise sur une puissance maxi prévisionnelle de 303 méga watts.

« L’évolution de la puissance maximale doit suivre une politique de construction et de renforcement des sources d’approvisionnement en énergie dans la communauté particulièrement à la SBEE », a dit l’ingénieur Saturnin Yèdonou, membre de la direction de production de la SBEE.

Pour réussir à produire les 303 méga watts, des initiatives sont enregistrées dont l’aménagement hydroélectrique d’Adjarala sur le fleuve Mono pour une puissance installée de 3x47 MW et la construction d’une centrale thermique de 2x25 MW à Maria-Gléta sur financement de l’Iran. Il y aussi l’érection d’une centrale thermique de 400 MW à Maria-Gléta, grâce à la Banque islamique de développement (BID) de même que l’aménagement hydroélectrique de Dogo bis sur le fleuve (Kétou) Ouémé pour une puissance de 128 MW. On note par la même occasion, l’exploitation d’une centrale à biomasse à Tchaourou pour une puissance de 5 MW et celle de Kandi (à biomasse) dotée de 06 MW.

Par ailleurs, les difficultés d’approvisionnement de la Communauté électrique du Bénin (CEB), et la faible production de la SBEE, ont engendré un déficit de puissance sur le réseau interconnecté de l’ordre de 30 à 60 MW.

Alors, l’Etat béninois a souscrit à une location de centrales électriques de 80 MW pour combler ce déficit.

Le Bénin a une grande dépendance de l’ordre de 95% à 98% de la CEB, qui elle aussi, dépend à 85% de l’extérieur, à savoir: du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria. On note, par la même occasion, un déficit périodique de l’offre d’énergie électrique au niveau sous-régional, entraînant des crises énergétiques répétées à l’image de celles de 1983, 1994, 1998, 2006, 2013-2015.

Cette formation des journalistes de la presse écrite se tient, ce vendredi, après celle de la presse audiovisuelle qui s’est déroulée la veille. L’idée de créer le Réseau des journalistes en charge des questions d’électricité a été évoquée.
Commentaires