Comme une traînée de poudre, la nouvelle a fait le tour du Bénin. Des élèves, au lieu de s’occuper de leurs cahiers et livres pour assurer leur avenir, se sont plutôt spécialisés dans des actes répréhensibles à savoir détention illégale de drogues, d’armes, de munitions et leur commercialisation. Que reste-t-il pour craindre le pire pour les enseignants qui gardent ces adolescents détenteurs d’arsenal militaire ? Pas grand-chose. Une colère de ces adolescents aux comportements imprévisibles et pour qui le respect de l’aîné ne veut plus rien dire et, il faut s’attendre à tout. Dans le milieu scolaire, les enseignants doivent désormais se lever tôt pour savoir des apprenants dont ils ont la charge qui est qui et qui est capable de quoi. Avec les derniers événements dans certains établissements où des armes et munitions ont été retrouvées sur des élèves, il ne serait pas exagéré de demander aux enseignants de sérieusement scruter les comportements suspects dans les classes qu’ils gardent et de s’en référer à la hiérarchie et aux parents. Sinon, c’est leur sécurité qui est menacée. Peut être pas directement en classe mais en dehors avec les relations qu’ils nourrissent et entretiennent avec des gangs. D’ailleurs, ces révélations viennent à point nommé et doivent amener non seulement les enseignants à savoir davantage s’y prendre avec leurs élèves mais aussi les parents à être plus regardants par rapport à l’éducation de leurs enfants. Car, un enfant utile pour la société, ce n’est pas que l’instruction, c’est aussi, le savoir vivre en société. Autrement, à l’allure où évoluent les ados d’aujourd’hui, le Bénin se résumerait si rien n’est fait pour décourager ce genre de comportement, à une République de voyous.
Angelo DOSSOUMOU