Depuis plusieurs jours, une mission sanitaire française séjourne au Bénin. Des membres de l’Association Etudiants en santé pour une solidarité internationale « ESSI » se sont mis au service des couches vulnérables.
Le Centre Yêten et le centre de santé de Ouanho dans la commune d’Avrankou ainsi que d’autres centres de santé périphériques de Porto-Novo sont, entre autres, les structures qui ont vu passer les membres de l’Association Etudiants en santé pour une solidarité internationale « ESSI ».
En effet, depuis le 29 juin 2013, cinq (05) étudiants français en médecine à Besançon sont au Bénin pour apporter des appuis sanitaires aux populations béninoises démunies. Jeanne Simon, la présidente, les membres Bastide Lorvier, Vincent Pasteur, Inès Sematu et Bastide Tuaillon n’ont ménagé aucun effort pour apporter un peu de chaleur aux enfants internés au centre Yêten dans la commune d’Avrankou. Pendant plus d’une semaine, ces enfants en situation difficile ont bénéficié de conseils en santé publique, notamment dans les domaines de la prévention (hygiène des mains, hygiène digestive, port de chaussures etc.). « Nous avons été impressionnés par la taille du centre Yêten, son organisation et surtout la débrouillardise de ses jeunes pensionnaires… Ces derniers ont fait montre d’une polyvalence appréciable », a laissé entendre Jeanne Simon. Pour leur part, les autres membres ont souligné la grande sollicitude du personnel d’encadrement du centre qui gravite autour du promoteur Jean Adangnihoun. Catherine, Wilfried, la sœur Andréa et les autres n’ont pas été des moindres, disent-ils en cœur. Toutefois, ils ont estimé que le potentiel énergétique peut être mieux valorisé, plutôt que de se rabattre sur le groupe électrogène de secours qui est plus onéreux. Aussi, l’isolement des enfants n’est pas de nature à les rendre plus gais, a déploré l’un d’eux. D’où l’importance et la pertinence de la soirée festive animée dans la soirée du samedi 06 juillet 2013 sur place.
L’autre pan du séjour de la mission s’est déroulé au centre de santé de Ouanho, toujours dans la commune d’Avrankou. A ce niveau, la capacité du personnel soignant a été renforcée en matière d’hygiène. « Nous estimons que les équipements de base sont appréciables, mais très mal entretenus. Ce qui augmente le risque de surinfection… De même, le personnel nous paraît peu qualifié et motivé, donc moins volontaire», ont fait constaté les membres de ESSI. En outre, le peu de fréquentation du centre de santé a été souligné. Ce qui a poussé la présidente de l’association à suggérer que les chefs de village et autres leaders d’opinions de la localité soient mis à contribution pour inverser la tendance.
Il faut également souligner que d’autres centres de santé (publics et privés) ont été visités. Et selon nos hôtes, la qualité de soins est mieux appréciée dans les centres de santé privés que publics.
En fin de séjour, les membres de l’Association Etudiants en santé pour une solidarité internationale reprennent le chemin de l’Hexagone cette nuit, avec le sentiment de poursuivre cette mission exaltante sous peu.
