Excellence Monsieur le Président de la République,
La fonction du Président de la République est une lourde mission qui mérite assistance, accompagnement et contribution de la part de tous les citoyens. Mais nous avons constaté que lorsque nous envoyons des courriers à votre cabinet, vous n’accusez pas réception. C’est pour cette raison que nous passons par le canal de cette lettre ouverte pour vous faire part de nos préoccupations.
Il n’est plus un secret pour personne que depuis un certain temps, notre pays végète dans des affaires à n’en point finir. En voici quelques exemples :
- Le dossier UNAMAB
- Tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat
- Affaire Icc-Service
- Affaire Cen-Sad
- Affaire construction du siège de l’Assemblée nationale
- Affaire Dangnivo
- Etc….
Monsieur le Président de la République.
En 2007, votre gouvernement avait organisé le diagnostic de l’environnement institutionnel élargi à toutes les organisations de la société civile dont l’AUMAC avait fait partie. Nous étions rassurés que le Bénin avait enfin trouvé solutions aux nombreux maux qui le minaient. En dehors de cela, vous aviez pris d’autres initiatives au nombre desquelles le vote de la loi anti-corruption, l’investissement de plus de quatre milliards dans la réhabilitation du marché Dantokpa. Est-ce une mauvaise chose ?
Alors, la question qu’il faille poser est de savoir pourquoi toutes ces nombreuses initiatives semblent-elles échouées ? Cela est-elle dû à l’opposition ? ou existe-t-il d’autres esprits malins tapis dans l’ombre et qui vous rongent ?
Permettez-moi de vous dire que le ver est dans le fruit. Et que vous êtes encombré de certains collaborateurs dont la majorité sont des scorpions, des fourmis maillants et des serpents venimeux. Ils sont dans les rangs de ceux qui descendent dans les rues, soi-disant qu’ils vous soutiennent alors qu’au contraire, ils trompent votre vigilance pour détruire votre personne pour leurs propres intérêts. Les quelques cadres honnêtes qui sont autour de vous végètent dans l’hypocrisie et la méfiance. C’est la même situation qui se produit dans nos administrations publiques.
L’AUMAC se sent très peinée et affligée par les dernières tensions sociales que traverse notre pays.
Monsieur le Président de la République,
Les actes que commettent ces esprits malins tapis autour de vous portent atteinte d’une part à votre personne d’autre part à votre famille et portent de graves préjudices sur le pays.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Ce que l’AUMAC a vécu les 16, 17 , 18 Mars et les 12 et 26 Avril 2010 d’une part et la manière dont vos actions sont sabotées d’autre part, m’amènent à vous demander respectueusement d’abandonner les dossiers de tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat. En outre, je vous demande de remercier les magistrats pour leur patriotisme et leur sens de responsabilité. C’est le tribunal qui m’a sauvé moi-même des griefs des ennemis de la république.
Monsieur le Président de la République,
Ces esprits malins qui rodent autour de vous sont capables de montages grotesques et se cachent derrière la politique pour commettre leurs forfaits.
Les actes de ces ennemis de la Nation qui se disent proches de vous mettent malheureusement de l’eau dans le moulin de vos détracteurs.
Beaucoup de citoyens béninois ont peur de faire des dénonciations à cause des représailles qu’ils pourraient subir de la part de ceux-là que nous incriminons.
Ne voulant pas être comptables ni complices de votre éventuel échec encore moins de la ruine de notre cher et beau pays à travers notre silence, nous avons jugé bon à l’AUMAC d’apporter notre modeste contribution en attirant votre attention sur cette situation. Ceci, afin d’éviter de voir notre pays tombé dans le gouffre.
Excellence Monsieur le Président de la République,
L’AUMAC vous rassure de son entière disponibilité à vous soutenir, à vous accompagner sans aucun intérêt au nom de la paix qui est une denrée très chère à tout être humain en particulier aux Béninois.
L’AUMAC est déterminée à vous faire toucher du doigt, dans un cadre sécurisé et non d’intimidations, les actes que nous dénonçons.
Comptant sur votre sens de compréhension et de responsabilité, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le Président de la République, à l’expression de nos sentiments patriotiques