Une vingtaine de jeunes ont été interpellés dans la journée d’hier mercredi pour avoir conduit un mouvement du « Mercredi rouge » dans la commune d’Abomey-Calavi. Ce mouvement est à une semaine à peine de sa naissance. Ils ont été relaxés par le Procureur de Calavi...
Hier à Abomey-Calavi, une vingtaine de jeunes à motos ont été arraisonnés par les éléments du commissariat de police de Calavi. Le reproche qu’on leur a fait était de se constituer en bande et de rouler à vive allure sur les voies sans même respecter les feux tricolores créant ainsi un trouble à l’ordre public. Ils ont été présentés quelques instants après au Procureur de la République de cette ville qui les a aussitôt relaxés. La réaction des défenseurs de ce mouvement ne s’est pas fait attendre. Puisque les membres de Alternative Citoyenne en l’occurrence Maitre Joseph Djogbénou, Maitre Yaya Pognon, les sieurs Christophe Amégbédji, Agbangbata et Avaoundo avaient répondu présents pour porter assistance aux jeunes et les faire libérer. Le mercredi rouge conduit au dérapage Certes, ce mouvement de « Mercredi la plus majeure rouge » est institué pour crier halte à un certain nombre de dossiers dont celui de la révision de la loi fondamentale. Mais il risque, si l’on n’y met pas de garde four, de conduire au drame. C’est d’ailleurs ce piège qui a été justement évité hier par le Procureur du tribunal de Calavi. La peur qui gagne la population est que de vils individus vont se réfugier derrière ce mouvement et créer d’autres impairs, si tant est que ces genres de dérapages ne sont pas cadrés. Il est bien vrai que la Constitution du 11 décembre 1990 garantie, le libre convoi, mais l’autre chose est qu’il faille redoubler de vigilance surtout les hommes en uniforme.