Le Bénin dispose depuis hier d’un outil de référence pour la gestion des activités culturelles, pour la promotion des acteurs culturels et pour la visibilité du secteur culturel. L’agenda culturel 2015, véritable innovation a été officiellement lancé hier, mardi 31 mars, au grand bonheur des acteurs culturels.
La liste des fédérations d’artistes agréés par le ministère en charge de la Culture, la liste des promoteurs culturels, la liste des associations d’artistes agréés, la liste des festivals et des journées mondiales et surtout l’intégralité de l’agenda culturel de l’année 2015. C’est la charpente que présente l’agenda culturel lancé hier par le ministère en charge de la culture. Une innovation qui vient un peu comme pour calmer la tempête de la pagaille et le tsunami de la navigation à vue et de l’affairisme qui gangrènent depuis fort longtemps la gestion du secteur culturel au Bénin. Ceci, grâce à cet outil que le ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Alphabétisation et du Tourisme, Jean Michel Abimbola identifie comme «un maillon supplémentaire qui vient renforcer les efforts du gouvernement afin de dynamiser le secteur culturel».
Mais bien plus qu’un «simple outil d’information», écrit-il dans son mot introductif, cet agenda culturel constitue «un guide d’orientation, un document de référence, et un outil de travail pour les promoteurs et acteurs culturels. Lesquels l’entrevoient bien au-delà de ces considérations. Claude Balogoun, au nom des acteurs culturels dira alors à l’occasion de la cérémonie de lancement que cet agenda culturel permettra de mieux évaluer l’impact du secteur culturel sur le développement du pays. Il permettra aussi de déblayer le paysage pour savoir désormais qui fait quoi, embraye Patrick Idohou, directeur de la Promotion artistique et culturelle.
Représentant le ministre hier à la cérémonie de lancement, le secrétaire général du ministère de la Culture, Aristide Djibodou a insisté pour sa part sur le caractère utilitaire de l’agenda qui est, selon lui, un outil de planification, de suivi et évaluation. Et s’inscrivant en ligne directe avec les réformes engagées au niveau du ministère, il soutiendra pour finir que l’avènement de cet agenda induira des réformes dans la gestion du secteur culturel et au niveau du fonctionnement des acteurs culturels en général.