Infrastructures modernisées, délais et coûts réduits... Le Port autonome de Cotonou a gagné en compétitivité. Ce qui lui permet d'attirer une nouvelle clientèle, celle des pays enclavés.
Si son plan d'eau de 80 ha est évidemment loin de rivaliser avec les 1 000 ha de son concurrent abidjanais, le Port autonome de Cotonou (PAC) n'a pas pour autant lésiné sur les moyens pour améliorer sa productivité et attirer de nouveaux utilisateurs. Plus de 2 040 navires sont venus y accoster en 2014, contre 1 400 en 2013.
Quant au trafic de marchandises transitant par le PAC, il est passé durant la même période de 7,8 millions à 9 millions de tonnes (+ 15,4 %), dont plus des deux tiers à destination de l'hinterland, vers le Niger principalement, mais aussi vers le Burkina Faso, le Mali et le Tchad. C'est d'ailleurs en desservant ces pays enclavés de la région sahélienne et en se positionnant comme port-relais du Nigeria que le PAC compte développer ses activités.
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