La Renaissance du Bénin, un influent parti du paysage politique national, est secouée par de violentes agitations qui ébranlent ses fondements. Depuis quelques années, elle ne cesse d'enregistrer des départs que d'aucuns qualifient de signe précurseur du déclin du parti.
Le soleil dardant ses rayons sur le pays en construction, tel reste le logo du parti de Rosine Vieyra Soglo, qui incarne la force, la solidité et l'implantation de cette formation au plan nationalCe soleil symbole, décline progressivement vers le couchant. Tout porte, à l'allure où vont les événements au sein de ce parti, à le croire. En effet, les nombreuses défections au sein de cette formation politique semblent être le signe précurseur de la dislocation de la RB. Craint auparavant sur l'échiquier national à cause de la qualité des hommes politiques qui la composent, la Renaissance du Bénin semble perdre de sa notoriété et de sa crédibilité à cause de la gestion, selon des militants, imprimée par le président du parti. Une gestion qui ne serait pas en adéquation avec les idéaux du parti et de la grande masse.
A en croire les dissidents, la gestion des ressources humaines et l'absence de démocratie seraient des griefs portés contre le président du parti.
Les déclarations de l'honorable Epiphane Quenum lors de la mise sur les fonts baptismaux du parti de l'honorable Parfait Houangni Dèlidji témoignent de la dégradation des rapports entre les hommes et femmes et leur président.
En critiquant vertement la gouvernance à la RB, Epiphane Quenum démontre l'existence d'une situation politique qu'il devient urgent de corriger pour redonner espoir aux militants qui ne comprennent pas ce qui se passe en réalité.
Il est donc urgent pour le noyau dur de la RB d'organiser des assises nationales pour crever l'abcès et trouver la formule pour ramener la balle à terre afin de contenter chaque camp. Le faire devient une nécessité pour la survie du parti.