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Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki |
Construire une jeunesse citoyenne imbue des valeurs fortes et qui s’implique activement dans le processus de construction d’un Bénin de l’Unité et du Travail, telle est la vision de Koupaki, une vision qu’il a développée à l’occasion des différentes rencontres d’échanges qu’il a eues avec les étudiants sur le concept de la Nouvelle Conscience.
Sur invitation des étudiants qui ont été séduits par la pertinence de ses deux Livrets Bleus, l’ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki a animé une série de conférences avec les étudiants de l’Université Technique de Lokossa, de l’Ecole Nationale Supérieure et de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée. Organisées par le professeur Euloge Ogouwalé en collaboration avec l’administration universitaire et les différents mouvements et associations estudiantins, l’objectif de ces rencontres est d’attirer l’attention des étudiants sur leur responsabilité à contribuer de façon citoyenne à l’animation de la vie publique et au développement de la Nation.
En effet, les étudiants constituent la masse dirigeante de demain. Pour ce faire, ils ont besoin de fondamentaux en termes de valeurs cardinales comme la sagesse, le courage, la tempérance, et la justice qui pourraient leur servir de piliers pour pouvoir assumer plus tard les tâches républicaines.
Les deux Livrets Bleus publiés par Pascal I. Koupaki doivent être considérés comme une sonnette d’alarme d’un danger qui pointe à l’horizon et qui guette plus particulièrement la jeunesse béninoise trop silencieuse et peu offensive.
En effet, la jeunesse béninoise est une jeunesse sacrifiée, en quête de repères et de modèles. Une jeunesse qui doit faire face sans arme aux défis de l’emploi et du développement. Une situation qui se justifie par la mise en œuvre de politiques de développement improvisées et ne répondant à aucune règle de planification et de prospective.
Toutefois, si l’on peut reprocher aux gouvernements successifs depuis l’indépendance, le manque de vision claire et pérenne bâtie sur des valeurs endogènes, état de chose qui donne l’impression d’un éternel recommencement, l’on ne peut tout de même pas leur amputer l’entière responsabilité de ce qu’est devenue notre jeunesse. Une jeunesse à la culture du raccourci, qui court après le réconfort sans s’essayer à l’effort, une jeunesse instrumentalisée et lésée. « Quand on choisit la facilité, on construit durablement la pauvreté ». affirme Koupaki, pour exprimer son point de vue par à rapport à cet état de chose. Abondant dans le même sens, le professeur Euloge Ogouwale parle d’effritement des valeurs cardinales sans lesquelles il ne pourra jamais y avoir développement dans notre pays. Une situation bien inquiétante et qui doit interpeller toutes les forces vives, mais les jeunes en premier lieu car c’est de leur avenir qu’il s’agit.
« Personne ne fait la jeunesse, elle se fait et il n’y a pas d’avenir pour une jeunesse laxiste, la jeunesse doit prendre en charge son destin et ne pas attendre qu’on le construise à sa place » affirme Koupaki. Ce dernier s’inscrit pour ainsi dire dans la droite ligne des pensées de Stephen Hessel : Indignez vous, Exigez et Engagez-vous, défendez l’idée selon laquelle l’indignation est le ferment de l’esprit de résistance. Tout comme celui-ci, Pascal I. Koupaki, condamne tout comportement de laxisme et de fatalité et appelle les jeunes à une prise de conscience et à un engagement dans l’animation de la vie publique. L’ancien Premier Ministre se veut être l’éveilleur de conscience de cette jeunesse dont l’indifférence face au spectacle qui l’entoure est préoccupante. L’homme parle aussi de la nécessité de cultiver une volonté à rude épreuve capable de braver toute tentative de manipulation et d’influence nocive pour un engagement véritablement citoyen. Il invite les jeunes en général et les étudiants en particulier à s’inspirer des pays comme la Chine, le Japon qui aujourd’hui discutent les rangs avec les Etats-Unis grâce à une prise de conscience collective et un engagement citoyen. Mais tout ceci ne peut se faire sans un minimum de confiance. « L’on ne peut pas continuer dans la défiance ni sans la confiance, il faut absolument cultiver la fraternité, la justice et le travail, comme l’exige notre devise nationale ». confie Koupaki Qu’ils soient de l’Université Technique de Lokossa, de l’Ecole Nationale Supérieure ou de l’Ecole Nationale de l’Economie Appliquée, les étudiants étaient tous unanimes à la vision de l’ancien Premier Ministre qui a le mérite d’aborder les vraies questions de leur avenir avec eux et d’attirer leur attention sur la nécessité pour eux d’inverser la tendance. C’est à juste titre que ces étudiants se sont autoproclamés ambassadeurs de la Nouvelle Conscience. La Nouvelle Conscience qui doit désormais être leur chantier, car ce sera le seul héritage qui leur sera laissé pour poursuivre après les aînés le chantier de la construction du Bénin de l’Unité et du Travail.
Anique D. (Collaboration externe)
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