[Fête tournante] les probables raisons de la démission de Boni Yayi : abandon de la tenue de la fête tournante du 1er août #aCotonou

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[Fête tournante] les probables raisons de la démission de Boni Yayi : abandon de la tenue de la fête tournante du 1er août

Publié le mercredi 31 juillet 2013 | Le Matin

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Le Bénin primé à la 38ème Session de la FAO
Mercredi 19 Juin 2013 : L`Organisation des Nations Unies pour l`Alimentation et de l`Agriculture (FAO) prime le Benin pour ses actions contre la faim en 2012 Photo : Son Excellence M. Boni Yayi, Président de la République du Bénin

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L’initiative de la commémoration de la fête tournante de l’indépendance organisée dans les chefs lieux des départements est, depuis l’année dernière, reléguée aux calendes grecques. Des difficultés économiques mais aussi les calculs politiques non avoués ont eu raison de cette noble initiative du chef de l’Etat.
La décision de célébrer aussi la fête nationale de l’indépendance du Bénin, le 1er août, dans les autres chefs-lieux de façon tournante, se révèle être caduque depuis l’année dernière. Boni Yayi a purement et simplement démissionné. Mais, avouons-le, c’est la célébration de cette année qui entérine clairement cette démission du Président de la République. Car depuis 2007 que le chef de l’Etat a eu la géniale idée de sortir l’organisation de cette fête de Cotonou, il a fait tout le tour des cinq autres chefs-lieux selon l’ancien découpage territorial avant de retourner à Cotonou en 2012. L’objectif était de renforcer la cohésion, l’unité et la solidarité nationales. Il s’agissait aussi de renforcer les équipements de ces autres principales villes dans le souci d’une politique équilibrée d’aménagement du territoire, disait-il. Mais après Abomey en 2007, Parakou en 2008, Lokossa en 2009, Porto-Novo en 2010, Natitingou en 2011 et Cotonou en 2012, il rompt la chaîne cette année 2013, et Cotonou reprend sa fête, fut-elle sobre, comme ça a toujours été le cas avant 2007. Or, restant dans cette logique de la fête tournante, c’est à une autre ville du pays que l’organisation de la fête de l’indépendance édition 2013 doit revenir. Mais, ce n’est pas le cas, le Président de la République a pris tout le monde au dépourvu en donnant une fois encore l’occasion à la capitale économique d’abriter les manifestations officielles de cette édition. Alors, les langues peuvent donc bien se délier et affirmer sans le risque de se tromper que le chef de l’Etat a abandonné sans crier gare cette noble initiative qui aurait pu justifier sa politique de partage équitable des ressources nationales qui lui est très chère. Qu’est-ce qui a pu bien se passer pour que Boni Yayi qui a pourtant montré toute sa détermination à gérer autrement le Bénin et à donner les mêmes chances à tous les citoyens de ce pays, en arrive à jeter aussi facilement l’éponge? Plusieurs raisons aussi bien économiques que politiques sont avancées après analyses.
La crise économique mondiale est passée par ici
La crise économique mondiale qui sévit durement depuis quelques années n’aurait pas épargné le Bénin, font constater souvent les gouvernants pour justifier le surplace qui s’observe aujourd’hui. La preuve, la célébration du 1er août 2013 s’organise à Cotonou de façon « sobre mais digne », a clairement signifié récemment le ministre de l’intérieur, de la sécurité et des cultes, Benoît Assouan Dègla.

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