Réunion sur le dialogue politique Bénin-UE : le Ministre Bako-Arifari satisfait de la qualité des assises de Cotonou #aCotonou

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Réunion sur le dialogue politique Bénin-UE : le Ministre Bako-Arifari satisfait de la qualité des assises de Cotonou

Publié le mercredi 31 juillet 2013 | L`événement Précis

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Réunion sur le dialogue politique Bénin-UE : le Ministre Bako-Arifari satisfait de la qualité des assises de Cotonou

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Harmoniser les points de vue du Bénin avec son partenaire européen sur les grandes questions de préoccupation commune. C’est la raison d’être de la rencontre de Cotonou qui a eu lieu ce lundi 29 juillet 2013, au Palais des Congrès. Placé sous la présidence effective du Chef de l’Etat, Docteur Boni YAYI, ce rendez-vous de Dialogue politique Bénin-UE a été l’occasion, pour les deux (02) partenaires, de débattre « cartes sur table ».
Trois (03) interventions ont essentiellement marqué la cérémonie d’ouverture de ce « Dialogue politique » Bénin-UE. Il s’agit de l’allocution du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, le Professeur Nassirou BAKO-ARIFARI, celle du chef de Délégation de l’Union européenne, l’Ambassadeur Françoise COLLET et le dscours officiel du Président de la République, Docteur Boni YAYI.
Dans son allocution, le chef de la diplomatie béninoise, le Ministre Nassirou BAKO-ARIFARI, a situé les débats dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Cotonou du 23 juin 2000. Il y est prévu à l’article 8 un dialogue périodique d’harmonisation des points de vue de l’Union européenne et des pays ACP, notamment sur les questions de gouvernance et de finance. Il n’a pas manqué de souligner que la 1ère édition de ce « Dialogue politique » portera sur la préparation du sommet Afrique-UE prévu en avril 2014, la sécurité régionale, l’accord sur le partenariat économique, les préparatifs des élections municipales et les questions de gouvernance.
Prenant ensuite la parole, l’ambassadeur Françoise COLLET, chef de Délégation de l’Union européenne au Bénin, dira que l’institution qu’elle représente est honorée de la tenue de ce dialogue et a salué la présence du Président de la République, Docteur Boni YAYI, dont la disponibilité ne peut que rehausser la qualité des discussions.
Pour le Président de la République, Docteur Boni YAYI, ce dialogue traduit la vitalité du partenariat et des relations qui lient le Bénin à l’Union européenne. Il a également salué l’implication personnelle et la disponibilité de Mme Françoise COLLET dans le cadre des préparatifs de cette rencontre. Le Chef de l’Etat a poursuivi en ces termes : « Lors de sa visite en octobre 2012, le président de la Commission européenne, José Manuel BARROSO, a dit que Cotonou est au cœur du destin de l’Accord ACP-UE. » Le Président Boni YAYI a fait remarquer que cet accord prend en compte les questions sécuritaires qui constituent un véritable défi pour le développement de l’Afrique. Il n’a pas manqué de rappeler les nombreuses initiatives qu’il a prises en tant que président en exercice de l’Union africaine, notamment en matière de lutte contre la piraterie maritime, désormais reconnue par les Nations unies comme une menace à la sécurité dans la bande sahélo-saharienne, voire bien au-delà.

Parlant précisément du Bénin, le Président de la République, Docteur Boni YAYI, a déclaré que le gouvernement est attaché à la mise en œuvre de la démocratie à la base. Cela dit, la démocratie ne peut s’enraciner, précise-t-il, que si elle contribue au développement et par ricochet, apporte une solution réelle aux problèmes des populations de nos villes et de nos campagnes. La question de la réforme constitutionnelle n’a pas été occultée. A ce propos, Boni YAYI est formel : « Sans la réforme constitutionnelle, notre pays ne peut pas aller au développement. »
Après la cérémonie d’ouverture officielle, les débats à huis-clos ont démarré entre les deux (02) parties. Au terme des travaux et se confiant à la presse, Mme COLLET a déclaré que les débats ont tourné autour des questions de sécurité en général et de sécurité maritime en particulier dans la sous-région et sur le continent, de la révision de la Constitution et du climat des affaires au Bénin.
Le patron de la diplomatie béninoise, le Professeur Nassirou Bako-Arifari, quant à lui et au nom du Chef de l’Etat, Docteur Boni YAYI, s’est dit satisfait des débats à huis-clos… sans langue de bois. Toutes les questions ont été abordées dans la cordialité et avec franchise, laissera-t-il entendre. En attendant le prochain round du « Dialogue politique » Bénin-UE, voire ACP-UE, on peut donc se frotter les mains : le Bénin a tiré son épingle du jeu.

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