A l’unissons, ce vendredi 10 avril 2015, de nombreux professeurs à l’Université d’Abomey-Calavi et notamment de la Faculté des lettres arts et sciences humaines (Flash), parmi lesquels le recteur honoraire et grand nom de la littérature béninoise Jean Pliya et des académiciens, ont, en présence du doyen de ladite faculté, Prof Flavien Gbéto et du 1er vice-recteur, Prof Maxime da Cruz, accueilli, «Et si la Flash n’existait pas ?», le livre d’Adrien Huannou, professeur émérite à la retraite et ancien doyen de la Flash.
Evènement majeur ce vendredi 10 avril 2015 à l’Université d’Abomey-Calavi. Doyens honoraires, membres de l’Académie nationale des sciences arts et lettres du Bénin, directeurs et doyens des écoles, instituts et facultés de l’Uac, professeurs à divers rangs, chefs services et chefs de division de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines… tout un gratin de bâtisseurs et d’animateurs actuels de la Flash sans oublier les étudiants, étaient réunis dans la majestueuse salle « amphi Flash ». Objet de cette rare rencontre où l’on a aperçu arriver, titubant sous le poids de l’âge, l’éminent professeur Alfred Mondjinnagnin avec qui Jean Pliya a échangé des accolades, un livre. «Et si la Flash n’existait pas ?». Une œuvre commise par Adrien Huannou, un autre professeur émérite à la retraite, homme de Lettres et académicien béninois.
De 130 pages et d’un genre hypothétique – conte selon l’auteur, Essai plus témoignage selon ses collègues-, l’ouvrage constitué de 07 chapitres est une réponse laconique à des critiques mettant en cause l’importance de cette faculté née dans les années 70. « Cet ouvrage paraît à un moment où notre faculté est attaquée de toutes parts a déclaré le doyen de la Flash, Prof Flavien Gbéto qui apprend : « Certains affirment, sans en apporter les preuves, que notre faculté ne formerait que chômeurs, d’autres, péremptoires, vont jusqu’à penser que les sciences humaines et sociales, socle de nos enseignements et de nos recherches, ne sauraient participer au développement de la nation béninoise ». «Et si la Flash n’existait pas ?» l’interrogation titre se veut donc une réponse à ces attaques. A ce propos « Si la Flash n’avait pas existé, comment aurait-on pu avoir tous ces cadres qu’elle a formés ? » répond la première autorité de l’Uac, le professeur Brice Sinsin rapporté par l’auteur Adrien Huannou qui ajoute « le recteur Brice Sinsin sans avoir lu l’ouvrage, l’a résumé ».
Hommage à la Flash
A sa première de couverture, «Et si la Flash n’existait pas ?» porte une photo sur laquelle on voit principalement une voie qui prend la direction de la maison de l’enseignant baptisée « La doctrine » et l’autre vers l’herbier national. Ce chemin qu’il a lui-même emprunté, il y a deux ans, explique l’auteur est « un chemin, un cheminement de quelqu’un qui avance… un chemin de la Flash qui est en marche ». Dans son livre, on retrouve des références sur l’ensemble de la vie des témoins de l’Histoire de la Flash et de l’Uac, comme Jean-Pliya. « Adrien a montré que tout en étant émérite, il continue de mériter » a d’ailleurs déclaré celui-ci, reconnaissant fièrement le mérite de l’auteur. La Flash faut-il le souligner à l’aune des explications du prof Gbéto, est un cénacle, l’intelligentsia vivifiant l’Uac avec ses « 170 enseignants dont 30 Pt, 33 Mc, 82 Ma et 26 Assistants».