Lutte contre la transhumance anarchique à Ouinhi : Le Ministre DEGLA lance l’opération «Guépard» #aCotonou

Politique

Lutte contre la transhumance anarchique à Ouinhi : Le Ministre DEGLA lance l’opération «Guépard»

Publié le lundi 11 fevrier 2013 | Gouv.bj

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Benoît Assouan Comlan DEGLA
Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes (MISPC)

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Activités gouvernementales 2013

Vendredi dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Benoît DEGLA, a procédé au lancement de l’opération «Guépard» dans la commune de Ouinhi afin de mettre hors d’état de nuire les auteurs de la transhumance et de préserver la paix au sein des populations. Cette décision du Ministre fait suite à l’incendie criminel provoqué une semaine plus tôt par des peulhs transhumants à Gangban dans la commune de Ouinhi.

Dans son intervention, le ministre a expliqué qu’en raison de sa position géographique et des conditions climatiques favorables dont il jouit, le Bénin attire les transhumants et leurs troupeaux de bœufs. «Mais dans la pratique, certaines déviances sont déplorées telles que la destruction des champs de cultures, les affrontements sanglants, voire mortels, des viols et des incendies criminels», regrette le ministre Benoît DEGLA qui a précisé que ces exactions ne sont pas imputables à un type d’acteur. «Dans la pratique, les règles sont quotidiennement violées aussi bien par les éleveurs transhumants que par les producteurs et des personnes complices», a-t-il indiqué. A en croire le ministre, le gouvernement en a assez et a décidé de prendre des mesures énergiques. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’inscrit l’opération «Guépard» que le ministre DEGLA définit comme la riposte appropriée à ces actes provocateurs contre les populations et qui les plongent dans la psychose. De l’avis du ministre, l’opération mobilise dans la région Agonlin une centaine de militaires et de gendarmes auxquels se joindront des policiers. «Comme le guépard, nos forces de sécurité et de défense sont appelées à traquer ces hors-la loi jusqu’à leur dernier retranchement», a souligné le ministre avant d’ajouter qu’il y a des couloirs de passage que doivent emprunter les troupeaux. En dehors de ces couloirs, la présence d’une seule tête de bœuf ne sera pas tolérée.

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