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Repositionnement de la RB pour les municipales : probable alliance PRD-FCBE pour ruiner l’espoir des SOGLO
Publié le mardi 6 aout 2013   |  24 heures au Bénin


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© Autre presse par DR
Me Adrien Houngbédji, président du parti le Prd.


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Dans l’arène politique nationale, le sort de la Renaissance du Bénin (RB) n’est guère enviable. Partagé entre séisme interne, choix d’un bloc politique et reconquête des communes, le parti doit également, pour une fois, opérer le choix d’une chapelle politique et s’y loger. Un exercice, semble-t-il difficile, peut-être même trop pour le parti des Soglo.

Pour ce qui est du positionnement sur l’échiquier politique national, le sort de la RB est fort comparable à celui d’une chauve-souris. Laquelle après une guerre entre oiseau s’est retrouvée morte au champ. Mais au moment ou les chefs de guerre devraient ramassé leur mort, ovipares et vivipares se sont écartés de la pauvre chauve-souris. Les un et les autres estimant que cet oiseau n’appartient pas à leur camp, et ne saurait être considéré ni comme ovipare ni comme vivipare. Pourtant dans cette guerre, la chauve-souris avait défendu un camp. Mais lequel ? La RB emprunte un destin identique à celui du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) entre avril 2002 et la veille des élections 2006.

En effet, il est aujourd’hui difficile pour la RB de revendiquer son appartenance à l’opposition car plus d’une fois, le parti des Soglo a réaffirmé son appartenance à la mouvance présidentielle. Et dans le bloc de l’opposition constitué désormais par la paire PRD et l’UN, l’allié d’hier n’est ni plus ni moins qu’un adversaire à combattre au même titre que les FCBE. Malheureusement, la RB n’est non plus la bienvenu dans le parti présidentiel. L’échappatoire pour les SOGLO se limite désormais à une simple terminologie : "majorité présidentielle plurielle". Et c’est dans ce fourretout que le grand parti des Soglos trouve un mirage de place. Si non qu’en réalité on ne devrait pas se faire du soucis pour cet ancêtre des partis présidentiels. Mais le discours des amis d’a coté est loin d’être rassurant.

A l’heure ou la RB rêve d’un troisième mandat à la tête de Cotonou qu’elle dirige depuis 2002, pour enfin hisser le fils à la place du père désormais grabataire, ses coalliés bandent les muscles pour mettre un terme au règne des Soglo sur notre capitale économique. Pour s’en convaincre, il faut se référer au discours du ministre d’Etat et beau frère du chef de l’Etat qui jure par tous les dieux que l’ère Soglo à la tète de la mairie du littorale n’est qu’une question de temps. Plus grave, les conseillers municipaux (FCBE) de la mairie peaufinent de concert avec leur chouchou du FRAP la stratégie pour une conquête solidaire de la plus nanti des mairies du Bénin. Dans cette tactique, la possibilité d’associer les élu PRD à la victoire finale n’est pas écarté. Puisque les stratège de la FCBE & FRAP pense fortement faire une liste commune pour tuer complètement le partie des Soglo (dès le premier tour des législatives) qui se détériore déjà de jour en jour.

Ainsi, en lieu et place de la collaboration entre RB et FCBE dans l’actuelle mandature, c’est l’adversité ou du moins une féroce concurrence politique qui a droit de cité dans l’hôtel de ville. Et le linge salle que les Soglos souhaitent laver en famille se retrouve régulièrement sur la place publique. A cette série d’adversité s’ajoute celle de l’UN dont la dominance sur certaines zones pourvoyeuses de suffrages se passe de commentaire. Cerise sur le gâteau, le parti de la Renaissance du Bénin doit affronter, jusqu’aux municipales une dissension supplémentaire durable à l’interne sur fond de démissions de têtes de pont.

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