C’est à la place Idi sise derrière la SOBETEX à Akpakpa que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, François Abiola a pris part à la prière sanctionnant la fin du mois du carême musulman. Représentant le gouvernement, il a exhorté à prier Dieu pour que les valeurs citoyennes reviennent et que nous nous en approchions davantage. Il se dit sûr que c’est un moment difficile que le Bénin traverse. Pour lui, seule la croyance peut permettre au peuple d’éviter les moments difficiles. « Le chef de l’Etat nous a demandé de prier dans un premier temps pour que nous ayons ces valeurs là dans notre pays et aussi pour une préoccupation ponctuelle. Vous savez, nous prions pour qu’il pleuve abondamment sur notre pays pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de développement d’autres cultures… », a-t-il expliqué à la communauté musulmane et autres curieux venus célébrer l’Aid El Fitr. A cet effet, le sermon de l’iman El-Hadj Ibouraïma Ousmane qui a dirigé, de main de maître, cette cérémonie, à l’endroit de la communauté musulmane et tout le peuple béninois a été articulé autour des deux axes essentiels que sont la connaissance et la place de l’aumône en islam. Selon lui, l’islam est une religion de connaissance. Le glorieux coran qui est le dernier livre divin révélé est un livre de connaissance. C’est un livre qui n’est pas du tout borné, un livre d’extension qui est prêt à s’adapter à toute génération, selon leur évolution, leur niveau de connaissance. Le prophète Mahomet étant le sceau et le dernier des prophètes a prévu cela. Il a prédit des enseignements pour les futures générations qui viendront et qui vont connaître une évolution de connaissance sur le plan scientifique, technologique et lié au calcul du temps. Il a dit, dans une citation coranique, que « le moment venu, vous pouvez déterminer même déjà deux mois avant, le mois de ramadan en vous servant de l’astronomie pour déterminer le début et la fin de ce mois sans se livrer aux méthodes archaïques qui amènent à attendre jusqu’à la veille pour observer le croissant lunaire qui ne crée que des discordes au sein de la communauté… ». Pour lui, Dieu a qualifié l’islam comme une religion parfaite, complète, bénie. Autant de raisons qui doivent amener les fidèles musulmans à ne pas discuter ou polémiquer au sujet du début ou de la fin d’une œuvre divine. Dieu a tout détaillé déjà. Il n’est plus question de se contredire à ce sujet.