’Honorable Claudine Prudencio a procédé hier au siège de son parti à Godomey , au lancement de la campagne des législatives de 2015. Votre journal publie ici l’intégralité de son allocution
Allocution de Claudine Prudencio dans le cadre du démarrage officiel de la campagne des législatives 2015
Distingués invités en vos grades et qualités,
Militantes et militants de l’Union pour le Développement du Bénin nouveau (UDBN),
Militantes et militants de l’Union fait la Nation,
Mesdames et Messieurs,
Je suis particulièrement heureuse, en ce jour, de pouvoir compter chacun d’entre vous parmi mes illustres invités à l’occasion de ce concert qui marque le début officiel de la campagne de l’Union fait la Nation dans notre chère circonscription électorale, la sixième. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, nos adversaires politiques se distinguent sur le terrain par la distribution de billets de banque et de vivres. Par une propagande mensongère et éhontée sur des projets et des réalisations chimériques. Et aussi par des attaques systématiques contre nous. A telle enseigne que ces dernières semaines, vous avez pu vous demander pourquoi ce long silence de notre part. Respectueux des dispositions du code électoral qui interdit toute campagne électorale précoce, nous attendions l’heure légale pour nous exprimer. Cette heure a enfin sonné depuis ce 10 avril, et nous allons enfin pouvoir vous éclairer sur un certain nombre de choses durant les prochains jours. C’est pour cette raison que je vous remercie d’avoir massivement fait le déplacement pour soutenir, comme nos artistes invités, la cause de l’Union. Mes remerciements en particulier à GG Lapino, Pélagie la Vibreuse, Tata Grâce etc….. dont je mesure la portée de l’engagement, mais aussi à tous ceux qui, depuis toujours, m’apportent un soutien indéfectible.
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Il n’est certainement Il n’est plus nécessaire de rappeler les raisons de ma rupture avec le régime en place, raisons qui essentiellement tournent autour de la mauvaise gouvernance politique, économique et sociale. Mauvaise gouvernance que l’on tente de camoufler par un incessant matraquage médiatique et face à laquelle comme d’autres, j’ai décidé à un moment donné de dire STOP ! C’est vrai, je ne renie pas mon passé, j’ai un temps contribué à l’avènement de ce régime et à cette gouvernance. J’ai en fait essayé de l’intérieur de faire changer les choses. Sans succès. Et le NON que j’ai fini par dire, je l’ai dit en termes clairs et sans équivoque. J’en assume aujourd’hui encore toute la teneur. Il n’en aura pas fallu plus, pour que soient organisées à mon encontre des actions visant la déstabilisation de mon parti, de mon ménage et la dégradation de mon image. Face à tout cela, je suis restée sereine. Car l’heure de la vérité allait bien finir par sonner de nouveau. L’heure du bilan et des propositions.
A cette occasion, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, mes premières propositions vont à l’endroit de la jeunesse. Ce que je vous propose mes chers frères et sœurs, c’est un contrat de confiance sur l’emploi. Non pas ces emplois créées à la télé dont on ne trouve pas trace dans la société. Non pas ces emplois éphémères et sous-rémunérés. Je serai la promotrice, au sein du prochain Parlement, d’une proposition de loi sur l’emploi des jeunes. Car en la matière, il est temps de légiférer. Par la grâce d’un vote massif en faveur des candidats de l’Union fait la Nation, cette proposition de loi sera vite adoptée et améliorera le sort de ces centaines de milliers de jeunes sortis des écoles et qui ne parviennent toujours pas à sortir de l’ornière.
L’autre engagement que je prends ici, devant vous, c’est de protéger la loi fondamentale de notre pays contre toute révision inopportune. La constitution du Bénin a besoin d’être révisée, c’est évident. Mais pas n’importe comment et pas n’importe quand. Si en neuf ans, c’est vraiment elle qui a empêché le Chef de l’Etat d’atteindre ses prétendus objectifs de développement, ce n’est certainement pas en quelques mois qu’elle va lui permettre, une fois modifiée, de faire du Bénin le modèle économique et social dont il dit rêver. Les objectifs du projet de révision autour duquel s’acharnent les FCBE et leur chef sont ailleurs, et il est inutile de s’étendre dessus : nous n’allons pas les laisser faire.
Enfin, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Je suis une femme, et je ne saurais oublier mes sœurs. Mes actions sociales en faveur de notre autonomisation se poursuivent et vont se poursuivre. La défense de nos intérêts au sein du parlement sera plus acharnée que jamais. La protection et la promotion de l’avenir de nos enfants est pour moi, un souci constant. Il est donc important que nous fassions en sorte d’être fortement représentées au parlement.
C’est pour toutes ces raisons que j’invite chacune et chacun d’entre vous, ici présents, à voter massivement le jour du scrutin, pour la liste de l’Union fait la Nation. Le symbole de la jarre trouée que toutes les filles et tous les fils du Bénin sont appelés venir boucher est plus que jamais d’actualité aujourd’hui. La jarre béninoise est plus trouée que jamais. Et notre union est plus que nécessaire. Ne dispersons pas nos énergies. Votons tous Union fait la Nation.
Vive l’Union fait la Nation ;
Vive le Bénin ;
Je vous remercie.
Et que la fête commence !!!