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© Autre presse par Primature / Sénégal
Réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO Vendredi 16 Janvier 2015 . Dakar. Ouverture de la réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO, présidée par le Premier ministre du Sénégal. |
Abdoulaye Diagne, consultant international en commerce et stratégie de développement, a fait état, samedi à Dakar, d’une série d’impacts potentiels sur les économies des pays de la CEDEAO consécutifs à l’entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015 du tarif extérieur commun (TEC) de cette zone.
Il présentait une communication sur le thème ‘’Effets potentiels du TEC CEDEAO sur les économies de la Région’’, lors d’une matinée d’information organisée par le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) et la fondation Friedrich Ebert.
D’après M. Diagne, l’appréciation du TEC laisse apparaître que ‘’pour les pays de l’UEMOA, il y a eu un réarmement tarifaire parce que pour certains produits, on passe de 20 à 35%’’. Cela concerne notamment les pommes de terres, les oignons, les huiles végétales raffinées, les saucisses, saucissons, biscuits, tissus en wax, etc.
Quant aux autres pays non membres de l’UEMOA, M. Diagne estime qu’il y a eu un désarmement tarifaire et la suppression des restrictions quantitatives. ‘’Ces pays avaient des politiques commerciales nationales libres’’, soutient le consultant.
C’est ainsi que le Nigeria avait des taux de douane très élevés pouvant atteindre parfois 100%. ‘’Ces pays ont été obligés de baisser leur droit de douane à un taux maximum de 35%. ‘’
Concernant les effets du TEC sur les échanges commerciaux, M. Diagne soutient sur la base d’études ex ante réalisées par la CEDEAO, qu’il y aura une légère contraction des importations en provenance des pays tiers. Un effet positif est noté concernant l’intégration avec un marché passant de 80 millions à 300 millions de consommateurs.
‘’Sur les recettes des Etats, une étude faite par la Commission de la CEDEAO laisse apparaitre un impact global positif pour l’ensemble des pays sauf la Guinée’’, affirme M. Diagne.
Parmi les recommandations émises par le consultant, il y a la nécessité de réaliser des études ex post sur la base des statistiques disponibles. Il préconise également une application harmonisée et coordonnée du TEC au niveau de tous les pays de la CEDEAO sans compter un système de suivi et de veille sur son application effective.
MS/cat/APA
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