Cotonou – Le coordonnateur national de la section béninoise de préventeurs sans frontière (Psf), Sounon Tchéhouéa, a procédé au lancement officiel des travaux d’une journée de réflexion sur le thème « Quel rôle pour la société civile dans la promotion de la prévention des risques professionnels et environnementaux», ce mardi dans la salle polyvalente de Bethesda à Cotonou, en marge des activités marquant la journée africaine de préventeurs sans frontière (Psf).
A l’instar des autres sections de préventeurs sans frontière (Psf) dans l’espace africain, la section béninoise a marqué la journée africaine de préventeurs sans frontière (Psf) à travers une journée de réflexion sur le thème « Quel rôle pour la société civile dans la promotion de la prévention des risques professionnels et environnementaux ».
Réunissant les différents acteurs de la société civile, cette rencontre a permis aux participants de faire des propositions concrètes face aux risques du travail au niveau des entreprises du Bénin.
Au cours de cette rencontre, la présidente du comité scientifique, Mme Lucie Vigan, a partagé avec l’assistance ses multiples expériences dans le domaine de la prévention sociale.
Dans son speech de bienvenue, le président de l’Ong-Bethesda, Barthélémy Dossou- Bodjrènou, a félicité le Psf-Section Bénin pour avoir initié cette rencontre "dans la mesure où nul ne peut rester les bras croisés aujourd’hui pour voir les autres souffrir".
«Dire halte au travail qui tue, l’ong-Bethesda se voit entièrement dans cet objectif, raison pour laquelle, nous soutenons l’initiative par la présence massive des cadres intervenant dans le domaine de la santé de notre structure », a fait savoir Barthélémy Dossou- Bodjrènou.
Pour M. Sonon Tchéhouéa, c’est une occasion d’échanges entre les membres des organisations de la société civile, à savoir: les ONG, les hommes des médias, les syndicalistes, les groupes socioéconomiques, les confessions religieuses et la chefferie traditionnelle.
Ces derniers, poursuit-il, apporteront leur contribution et feront écho de l’heureuse initiative des cadres des Etats d’Afrique qu’est d’apporter la solution aux risques encourus par les producteurs de richesses dans les entreprises : accidents, maladies professionnelles, qui tuent au travail.
Pour finir, il a mentionné que la sécurité alimentaire passe par le capital humain en bonne santé, et sécurisé sur le lieu de travail.
Quant au représentant et président d’honneur de Psf, Paul Ayélo, chacun a son rôle à jouer dans la prévention au niveau des entreprises dans la mesure où elle a une approche pluridisciplinaire large et globale.
Il a ensuite promis accompagner toutes les activités de Psf-Bénin afin de jouer pleinement la partition de l’organisation dans ce processus de la prévention des risques professionnels et environnementaux.