Le message évocateur de Eric HOUNDETE à l’occasion des législatives de 2015

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Publié le jeudi 16 avril 2015 | 24 heures au Bénin

© Autre presse par DR
Eric Houndete

Dans le cadre des élections législatives, l’Honorable Eric HOUNDETE vient d’adresser un message à nos concitoyens sur sa page Face Book.

Votre journal publie ici l’intégralité dudit message

Chers amis, chers concitoyens, bonjour.
Comme vous le savez tous, la campagne pour les élections législatives a démarré le samedi 11 avril. Elle constitue un enjeu capital pour la survie de notre démocratie.
En effet, point n’est besoin de ressasser les maux qui minent notre pays et qui sont le résultat d’une politique incohérente et d’arrière-garde faite d’improvisations, d’effets d’annonce intempestifs et de cafouillages. Résultat : Gâchis et improductivité se sont installés dans tous les secteurs d’activité. Du reste, le changement promis, depuis 2006, par le Président Boni YAYI n’a jamais vu le jour. Au contraire, la situation de notre pays s’est davantage dégradée sur tous les plans. Chose grave, les rares frémissements enregistrés font l’objet d’un triomphalisme démagogique, indécent et notoirement en déphasage avec les réalités et le quotidien des laborieuses populations.
La mauvaise gestion aux plus hauts niveaux de l’Etat en dispute à une corruption généralisée se traduit par la spoliation pure et simple des caisses de l’Etat. La misère de masse, le chômage et l’incurie du gouvernement ont entrainé la recrudescence dangereuse de l’insécurité et l’accroissement inquiétant de la grande criminalité.
Notre démocratie chèrement acquise est, actuellement, malmenée par des violations de toutes sortes ourdies au niveau supérieur de l’Etat : propagande effrénée du pouvoir, caporalisation des médias publics, culte de la personnalité, non-exécution des décisions de justice, instrumentalisation des Institutions de la République, etc.
Béninoises, Béninois, sommes-nous réduits à la contemplation passive et à l’inaction ? Je crois que non.
Chers amis, chers concitoyens, si nous voulons enrayer le déclin et stopper le désastre, il nous faut nous mobiliser comme un seul homme, le dimanche 26 avril prochain, pour résolument engager notre pays sur la voie de l’alternance. La victoire des forces d’alternance est une première étape nécessaire pour opérer la rupture totale avec la gestion du régime actuel.
Aujourd’hui, notre pays tout entier est en danger de par la volonté manifeste du seul président Boni Yayi et de sa formation politique FCBE de tripatouiller la Constitution aux fins de rester indéfiniment au pouvoir. Par conséquent, c’est de notre responsabilité à chacun et à tous, de nous lever pour dire NON au déclin, NON à la dictature.
Certes, le chemin pour y arriver sera parsemé d’embûches, mais pour ce qui me concerne, ma foi en la victoire et à l’alternance est tenace, et ma détermination totale. C’est pourquoi, je vous appelle à vous mobiliser pour la victoire. Je veux pouvoir compter sur votre engagement pour refuser la médiocrité, les concours frauduleux, la corruption endémique et galopante, l’abêtissement du peuple, etc.
J’appelle les Béninoises et les Béninois, à l’occasion de ces élections législatives, à exprimer leur mécontentement et à voter pour une meilleure gouvernance. Il faut un désaveu sévère pour le gouvernement et sa politique, notamment en matière sociale et économique. Le Bénin dispose des ressorts pour rebondir. L’un de ceux-ci n’est autre que sa jeunesse entreprenante. Mobilisons-nous donc pour faire renaître l’ESPOIR.
Chers amis, chers concitoyens, je vous invite à soutenir les candidats de l’Union fait la Nation, car le Bénin a besoin d’un nouveau souffle. La victoire des forces de l’alternance est indispensable pour un Etat de droit, un Etat fédérateur et travailleur, un Etat juste et équitable. Nous devons poursuivre le combat pour la défense de nos acquis démocratiques.
Le 26 Avril, allons défendre le Bénin, en disant NON à la modification de la constitution, en disant STOP à la décadence et au régionalisme.
Croyons en nous et ayons foi en l’avenir.
‪#‎croyonsennous‬