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© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies. Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres |
Le député Candide Azannaï, candidat sur la liste Union fait la Nation (Un) pour les élections législatives d’avril 2015 est descendu hier dans le 13ème arrondissement de Cotonou et plus précisément au Ceg les Pylônes pour non seulement sensibiliser la population, mais aussi solliciter leur suffrage qui selon ses dires, lui sont indispensables pour sa réélection à l’hémicycle. Aussi, leur a-t-il promis que dès qu’il sera élu, il s’opposera à la révision de la constitution et à un troisième mandat pour le président Boni Yayi.
Extraits des propos tenus par l’He Candide Azannaï
« Je n’accepterai aucune falsification des résultats… »
« C’est Yayi Boni qui est en campagne en tant qu’individu. L’article 52 du code électoral interdit l’utilisation des moyens de l’Etat pour servir les intérêts personnels. Aucun individu ne doit violer le code électoral à de propres fins. Yayi Boni viole la loi. Un chef d’Etat prend de la hauteur. Je suis une créature de Dieu et seul Dieu peut décider de mon sort. Je n’ai pas les gènes de la peur dans mon sang. Quand je suis là, la mort n’y est pas. Je suis prêt pour servir la République. La République m’a produit et je dois lui rendre tout ce qu’elle m’a offert. Je n’ai pas voulu dépasser les limites en rentrant dans sa vie privée. Mais je le mets en garde au cas où les insultes contre ma personne se répéteraient. Voter pour Candide Azannaï, c’est dire non à la révision de la Constitution et être contre un troisième mandat. Je vous demande d’être vigilants et de ne pas vous prêter à leurs jeux. Je suis choqué et déçu au vu de la décision de la Cour constitutionnelle de dessaisir, pour la distribution des cartes d’électeurs, le Cos-Lépi au profit du Cnt. C’est un complot bien organisé et je prends le peuple à témoin. Car, une décision de la Cour constitutionnelle de dessaisir le Cos-Lepi de la distribution des cartes d’électeurs doit se faire de commun accord avec les partis politiques et la société civile. Cette décision ne revient aucunement à la Cour constitutionnelle. C’est une décision grave. Aucune personne ne peut repousser la date du scrutin. Mais, la configuration actuelle au Cnt ressemble à celle du K-O de 2011. Je suis tout de même rassuré et je n’accepterai aucune falsification des résultats. Je pars au combat pour avoir cinq députés. Soyez fiers, soyez dignes, le Bénin ne tombera pas ».
Propos recueillis par : Dios CHACHA
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