La capitale du Gabon, Libreville, abrite la semaine prochaine, la 36è édition du championnat d’Afrique seniors de judo. C’est une compétition à laquelle prennent part, plusieurs nations du continent dont le Bénin.
A la grande fête du judo africain, le Bénin ne sera pas absent. Dans la capitale du Gabon qui abrite la 36è édition du championnat d’Afrique seniors de judo, du 23 au 26 avril prochain, le Bénin sera représenté par cinq athlètes.
La délégation béninoise quitte Cotonou tôt dans la matinée du 21 avril prochain par un vol direct pour rallier le Gabon. Cette délégation est composée de quatre athlètes, d’un entraîneur ainsi que du président de la Fédération béninoise de judo, Anicet Glitho et du secrétaire général, Eric Olafa. Le judoka Jacob Gnahoui est le 5è athlète. Il réside à Paris en France et rejoindra le groupe à Libreville, selon les informations fournies hier à notre rédaction par le secrétaire général de la Fédération, Eric Olafa.
Pour ce qui est de la compétition proprement dite, le Bénin sera représenté dans 5 catégories: les-66 kg par Auguste Daga; les-73 kg par Hyacinthe Miègbo, les-90 kg par Celtus Dossou-Yovo. Quant au Béninois, Jacob Gnahou, résidant en France, il défendra les couleurs de sa patrie dans la catégorie des -60 kg. Kassiratou Igué, est la seule dame du groupe. Elle représentera le pays dans la catégorie des -57 kg
Volonté de rapporter des médailles
Du côté de la Fédération béninoise de judo, on rassure que le Bénin ne fera pas piètre figure à Libreville. La compétition a été bien préparée, rassure le secrétaire général qui explique que les athlètes sont restés en regroupement pendant trois mois à Cotonou où ils se sont entraînés assidûment, sous l’égide du directeur technique national, Abraham Sagbohan. « Nous défendrons fièrement les couleurs nationales », confie Eric Olafa.
Seulement qu’à quelques jours du départ de la délégation, le récurrent problème de la non disponibilité des moyens a refait surface. Selon le secrétaire général de la Fédération, l’accompagnement espéré du ministère de tutelle en charge des Sports est toujours attendu. «Pour l’instant, nous nous battons à l’interne, au niveau du Comité exécutif de la Fédération pour parer au plus pressé afin de ne pas faire perdre la chance de participation à notre pays », a
expliqué Eric Olafa.