L’événement suscite curiosité et étonnement. Pourtant, cela n’a rien de surprenant. Il faut connaître l’histoire de la collectivité KOUPAKI ALOMASO AYIKPON pour se rendre à l’évidence que cette famille comme beaucoup d’autres, ont, outre leurs origines Nago et Goun, des racines savaloises et d’autres encore. C’est l’ancien Premier Ministre, Pascal I. Koupaki qui officie désormais comme Chef de cette Collectivité familiale. L’oracle en a décidé ainsi …
C’est fait. Koupaki est intronisé dans la fonction de Chef de la collectivité royale ALOMASO AYIKPON de Savalou sous le nom fort de « Dah Alimasou » précédé du nom de son aïeul ALOMASO AYIKPON GBAGUIDI dont il occupe le trône. Ce dernier dont Pascal Irénée Koupaki est le descendant en quatrième génération est le fils de Dadah Gougnisso Gbaguidi VI, et frère aîné de Dadah Afomaso Dankpon Goumoan Gbaguidi VIII.
Et Alomaso Ayikpon Gbaguidi partit de Savalou
Alomaso Ayikpon Gbaguidi, ascendant en quatrième génération de Pascal Irénée Koupaki a décidé de quitter le royaume de Savalou. Il s’est installé successivement à Tori, Glo-Tokpa et Ouidah. De son union avec Adoukè Koupaki d’ethnie nago, il eut trois enfants dont Zinsou Alomaso Ayikpon, le grand-père de l’ancien Premier Ministre. Zinsou Alomaso Ayikpon occupa également le trône vacant des Koupaki, et légua à sa descendance ce patronyme.
Retour aux sources
C’est à l’issue de parcours initiatiques traditionnels que le retour de Koupaki à ses origines a été possible. Lui qui était loin d’imaginer que le choix de l’occupant d’un tel trône serait porté sur sa personne. Un choix qui obéit aux règles établies dans la dynastie royale de Savalou. Les ancêtres ont indiqué la voie. Les dignitaires l’ont suivie. Dah Alomaso Ayikpon Alimasou a été intronisé selon les rites et usages en la matière aussi bien en pays mahi qu’en pays nago où le nom à lui donné par les oracles est Kabiessi Adé ola Kayé. Désormais revêtu de ses attributs, Koupaki est plus que jamais convaincu que la réconciliation entre les sociétés traditionnelle et moderne doit être son leitmotiv et que la culture est un facteur de développement.
Evelyne Yélian Quenum/Collaboration extérieure