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Elections législatives 2015 : Le ‘’Non’’ de Candide Azannaï aux révisionnistes
Publié le mardi 21 avril 2015  |  Fraternité
Candide
© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies.
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




L’Honorable Candide Azannaï, candidat tête de liste Union fait la Nation pour les élections législatives du 26 avril prochain dans la 16ème circonscription, était dimanche dernier l’invité de l’émission Zone Franche de la chaîne de télévision Canal 3 Bénin. Au cœur des échanges, les élections législatives et plus précisément le grand thème de la campagne électorale qu’est la révision de la Constitution. Pour le député Candide Azannaï, ce thème est aussi valable que l’apartheid en Afrique du Sud il y a quelques années. « …J’ai un discours. Je revendique mon discours et l’Union fait la Nation m’offre la possibilité de vivre mon discours, mon style politique est de communiquer avec le peuple. Je ne demandais pas mieux. J’ai la liberté de discours. C’est le discours de la vérité et du courage au service du peuple (…) J’ai écouté des genres dire dans ce pays ‘’on parle de la révision. Est-ce que c’est le seul programme ?’’. Allez demander aux Sud Africains. Quel était le programme au temps de l’apartheid ? Avoir aujourd’hui comme programme, la protection de notre démocratie suffit largement. Le mal aujourd’hui, c’est la volonté du pouvoir de réviser la Constitution et surtout le préambule… », a dit le député Candide Azannaï. Tout en reconnaissant que la révision de la Constitution était dans le programme de société du président Boni Yayi quand il briguait le mandat présidentiel en 2006, Candide Azannaï dit douter de la bonne foi du président Boni Yayi sur la question « …C’est vrai, le projet de révision de la Constitution était dans son programme. Pour moi, aucune révision de la Constitution ne doit toucher au préambule. Toute personne qui touche au préambule, pose un problème. Lorsque ce débat a eu lieu, on a commencé par suspecter Boni Yayi le jour de l’investiture pour son deuxième mandat. Pour moi, tout part de là. La démarcation est très tôt faite. Lorsque quelqu’un sait que la Constitution stipule qu’au Bénin, le mandat présidentiel est de 5 ans renouvelable une seule fois et qu’à l’investiture, la personne dit qu’il ne fera pas un troisième mandat, cela pose également problème. C’était un test au peuple béninois… », a ajouté Candide Azannaï.
Karim O. ANONRIN
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