Candidat de l’Union fait la Nation aux Législatives, l’éminent professeur de droit était en meeting ce dimanche au Complexe scolaire Sikè Sud. L’intrépide militant de la démocratie et de l’Etat de droit, qui sollicite le suffrage des électeurs de la 16ème circonscription électorale, est allé à la rencontre des enseignants et agents de santé de Sikècodji à Cotonou.
Tout de blanc vêtu comme pour dire qu’il est motif d’espoir, le deuxième titulaire sur la liste de l’Union fait la Nation (Un) dans la 16è circonscription électorale (7ème au 13ème arrondissement de Cotonou) est allé à la rencontre des enseignants et agents de santé de ce quartier de Cotonou. Entouré de son staff, le candidat Joseph Djogbénou est porteur d’un message d’espoir : Il est et reste l’ardent défenseur des intérêts du peuple. Un militant de la cause publique qui est né et a fait ses classes au Bénin et au sein de cette société qui mérite mieux. Avant même de passer son message, le professeur a été accueilli dans l’enceinte du complexe comme un héros avec des applaudissements nourris. Tout le monde s’est levé pour accueillir l’homme qui a choisi d’entamer la dernière ligne droite de chemin qui mène au palais des gouverneurs par Sikècodji. Et quand il prend la parole, avec son éloquence habituelle et un visage serein, on a pu enregistrer un silence total comme si personne ne voulait rater le moindre extrait du discours du célèbre avocat. Alors, le candidat plante le décor en relevant qu’il a déjà rencontré des citoyens ordinaires et autres au cours de la campagne et s’est déjà exprimé dans nos langues nationales. Mais enseignants et agents de santé sont au quotidien avec une certaine jeunesse qui pour la première fois ira voter. Alors il est impératif qu’il vienne les rencontrer afin qu’à leur tour ils aillent sensibiliser cette jeunesse. Après un bref retour sur les affaires ICC services et Dagnivo, le candidat Djogbénou a interpellé l’assistance sur les frustrations, les fractures sociales, la pauvreté et la misère qui caractérisent le Bénin actuel. Il a fait remarquer la prolifération des points de vente de cercueils pour mettre à l’évidence la préférence des menuisiers au détriment des meubles. Pour dire que l’évidence depuis 2006, c’est la mort parce qu’on n’a pas de voie, nous sommes exposés à diverses maladies. Et le langage, «c’est l’injustice, les empoisonnements, les assassinats».
Barrer la route à la révision de la Constitution
Le candidat estime que c’est une chance que les Fcbe aient dit qu’ils veulent 50 députés pour réviser la Constitution. Donc, l’enjeu est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de révision de la Constitution. «Je suis un enseignant comme vous, je veux agir, je veux dire non comme ce fut le cas à plusieurs reprises déjà», affirme le candidat avec une voix grave et un ton ferme. Gestuel à l’appui, il a indiqué qu’offrir un député au Fcbe, c’est autoriser la révision, autoriser qu’on fasse disparaître les gens comme lui. C’est aussi voter contre la vie de la jeunesse. Or lui, il plaide pour qu’il y ait «moins de cercueils et plus de route. Moins de cercueils et plus d’hôpitaux, moins de cercueils et plus de berceaux.» On pouvait entendre de temps en temps quelqu’un par ici dire que le choix est déjà fait et que Joseph Djogbénou est d’office député. Un autre par- là dit en langue fongbé d’applaudir. Et quand le candidat a fini avec son message un tonnerre d’applaudissement s’en est suivi. Et des interventions, on peut retenir que chacun est convaincu que Joseph Fifamè Djogbénou est le meilleur choix et que «dimanche 26 avril, tous iront, la lampe torche en mains voter et suivre leur vote jusqu’au bout». C’est Urbain Amégbédji, vice-président du parti Alternative citoyenne qui met fin à ce meeting par une sensibilisation sur le comportement à avoir une fois dans l’urne.