Malgré toutes les explications fournies et mêmes les assurances de la Cour Constitutionnelle au travers de trois importantes décisions, des politiciens en quête de popularité et en perte de vitesse continuent d’empoisonner le peuple sur la question de la révision de la Constitution. Candide Azannaï, Joseph Djogbénou, Léhady Soglo, Mathurin Coffi Nago, Adrien Houngbédji, Yves Edgard Monnou et consorts, animés de la haine, sont toujours dans le dilatoire, parcequ’ en panne d’arguments pour convaincre leurs électeurs sur le terrain, et n’ayant aucune solution alternative à proposer.
Le Président Yayi Boni est pressé de passer le témoin à son successeur le 06 avril 2016. Il n’a jamais demandé aux populations leurs suffrages pour un 3ème mandat. Or de la précampagne à la campagne électorale proprement dite, Candide Azannaï, Joseph Djogbénou, Léhady Soglo, Mathurin Coffi Nago, Adrien Houngbédji, Yves Edgard Monnou et consorts n’ont fait que jouer le disque rayé de la «révision opportuniste de la constitution». Ce qui montre leur mauvaise foi, c’est que personne parmi eux n’arrive à démontrer par quelle alchimie, quelle magie, le régime en place peut créer une nouvelle République pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. Ils sont incapables d’apporter des éléments d’appréciation convaincants sur le sujet, le moindre début de preuve irréfutable de leurs allégations. Après 25 ans de pratique démocratique, le Bénin devrait prouver sa maturité démocratique à la face du monde. Ainsi, devrait –on s’attendre à deux semaines de campagne où la classe politique, dans une saine émulation, s’emploierait à convaincre le peuple souverain de la pertinence de ses idées et programmes pour la construction d’un Bénin de prospérité. Mais force est de constater des incidents regrettables au cours de cette campagne. Des violences verbales et physiques deviennent monnaie courante, des menaces et intimidations de tous genres visent à empêcher certains compatriotes de s’exprimer. Et il ne peut en être autrement. Puisque ces acteurs de l’Opposition n’ont aucune proposition de développement, aucune idée à soumettre au peuple. Il faut donc que cesse la manipulation. Il faut résolument tourner dos aux injures aux appels au régionalisme et à l’ethnocentrisme pour cultiver hardiment ce qui élève et resserre l’unité nationale. L’Opposition a encore le temps de se rattraper en sortant ses propositions alternatives de développement.
M.M