La Commission électorale nationale autonome (CENA) prépare minutieusement le scrutin législatif du dimanche prochain. La semaine dernière, les formateurs des coordonnateurs d’arrondissement ont été formés. A partir d’aujourd’hui, le matériel lourd sera acheminé vers l’ensemble des 546 arrondissements que compte le Bénin selon Dr Basile Fassinou, Commissaire chargé de la Communication, des relations publiques et des archives de l'institution.
A moins d’une semaine des élections législatives du 26 avril prochain, les préparatifs vont bon train à la Commission électorale nationale autonome (CENA). La Commission a déjà procédé à la formation des formateurs qui à leur tour sont descendus sur le terrain pour former les coordonnateurs des 546 arrondissements ainsi que leurs assistants sur l’utilisation du matériel et la conduite du vote. Selon Dr Basile Fassinou, commissaire de la Commission électorale nationale autonome, chargé de la communication, des relations publiques et des archives, la CENA maitrise la situation de façon globale. Hier mardi, elle a rencontré simultanément à Cotonou et à Dassa Zoumè, les maires ou leurs représentants ainsi que les superviseurs communaux afin de discuter de l’organisation et du déroulement du scrutin. Pour Basile Fassinou, toutes les dispositions sont prises pour que le vote se fasse sans anicroche sur l’ensemble du territoire national. Les coordonnateurs ainsi que leurs assistants installés depuis le 19 mars dernier et formés la semaine dernière sur l’organisation et le déroulement du vote, vont à leur tour, former les responsables de poste de vote les 23, 24 et 25 avril prochains.
Les difficultés éventuelles
L’après-midi du 25 avril sera consacré aux derniers réglages en attendant le jour du vote. Pour Basile Fassinou, la plupart du matériel a été réceptionné par la CENA.
Dans les dispositions particulières du Code électoral, il est institué l’utilisation d’un cachet d’identification qui porte un code spécifique à chaque poste de vote. Ce cachet d’identification tend à authentifier les bulletins de vote afin d’éviter la fraude. Le jour du vote, un volontaire est choisi au sein des votants pour estampiller le bulletin au verso.
Malgré une situation globalement sous contrôle, il y a quelques petites difficultés qui pourraient éventuellement subsister. Celles-ci, selon Dr Fassinou pourraient être de deux ordres. D’abord il y a le reste du matériel à livrer par les prestataires de service. A ce niveau, tout dépendra de la rapidité avec laquelle le restant du matériel commandé sera livré à la Commission électorale nationale autonome selon lui. La seconde difficulté est liée à la distribution des cartes d’électeur qui est en cours sur toute l’étendue du territoire national. Le Centre national de traitement a rassuré sur les dispositions prises pour permettre à toutes les populations d’entrer en possession de leurs cartes. Mais il est à craindre que ce processus continue jusqu’au jour du vote. Dans ce cas, le commissaire souhaite que les centres de distribution soient éloignés des postes de vote afin d’éviter des troubles qui pourraient porter entorse au processus.
Le gouvernement débloque la totalité des fonds à la CENA
Pour ce qui est du financement des élections législatives prochaines, le gouvernement a alloué à la Commission électorale nationale autonome la totalité de son budget, selon Basile Fassinou, le commissaire chargé de la communication, des relations publiques et des archives. Il n’y aura donc pas d’affrontement par entre le gouvernement et la CENA sur les fonds destinés à l’organisation du scrutin. Les fonds destinés aux prestataires de service sont également mis à disposition de la Commission électorale nationale autonome, a-t-il rassuré. Le paiement des coordonnateurs, assistants-coordonnateurs et des superviseurs ne posera donc aucun problème.